Alors que le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, affirme depuis plusieurs mois que les retards dans l’implantation des classes de maternelle 4 ans sont causés par l’arrivée d’immigrant·e·s temporaires, on apprend cette semaine qu’il n’en est rien.
Étiquette : pénurie de main d’oeuvre
Les travailleuses et les travailleurs dits expérimentés pour pallier le manque de main-d’œuvre au Québec?
En juin 2022, les données de Statistique Canada montraient que 271 195 postes étaient vacants dans la province, ce qui représentait un taux de 6,7%. Quelques solutions ont été mises de l’avant, notamment l’immigration et le retour sur le marché du travail des personnes retraitées. C’est cette dernière solution qui nous intéresse et sur laquelle nous nous penchons dans ce billet.
Salaire minimum: un effort de plus est nécessaire
Le taux général du salaire minimum est passé à 14,25$/heure au Québec le 1er mai. Le ministre du Travail Jean Boulet s’est félicité de cette « augmentation de 5,56 % [qui] permettrait d’atteindre, pour la période 2022-2023, la cible d’un ratio de 50 % entre le taux général du salaire minimum et le salaire horaire moyen. »
Striketober et « grande démission » : aux États-Unis, les travailleurs et les travailleuses sont d’humeur frondeuse
Plusieurs grèves ont été déclenchées aux États-Unis au cours du mois d’octobre, dans un contexte marqué par un nombre record de démissions à travers le pays. L’ampleur de ces grèves demeure relativement limitée sur une échelle historique, mais elle n’en révèle pas moins un réel potentiel de revitalisation du mouvement syndical états-unien.
Un salaire minimum viable
Depuis 2015, de nombreuses organisations sociales demandent un rehaussement rapide du salaire minimum afin que celui-ci atteigne 15$/h (un exemple, un autre et un autre). C’est dans ce contexte que l’IRIS a entamé un programme de recherche afin de cerner les effets d’une éventuelle application de cette revendication populaire.
La vraie pénurie d’éducatrices à la petite enfance
Exploiter des jeunes faute de pouvoir embaucher des adultes?
Un article paru sur le site de TVA Nouvelles en a fait sourciller plus d’un·e la semaine dernière. On y apprenait qu’une entreprise spécialisée en jeux d’évasion employait au moins trois adolescentes âgées de 12 à 16 ans. La journaliste expliquait que « [f]ace à la pénurie de main-d’œuvre actuelle, les jeunes représentent une opportunité intéressante pour les employeurs, ils sont énergiques et très appliqués à la tâche. » D’autres récits similaires évoqués récemment par différents médias laissent entendre que cette situation n’est pas aussi exceptionnelle qu’on pourrait le croire.
Hausser les salaires pour attirer la main-d’oeuvre
Le Québec ne peut plus se permettre d’être le cancre de la santé et sécurité au travail en Amérique du Nord
Avec la pandémie de COVID-19, pratiquement tous les milieux de travail sont désormais dangereux. À l’exception de celles et ceux qui jouissent du privilège de travailler à distance, la plupart des travailleurs (et encore plus les travailleuses) sont confrontés à un risque sérieux – et même à un risque potentiellement mortel – dans le cadre de leur emploi. Ils et elles en sont d’ailleurs tout à fait conscient·e·s, comme le montre l’explosion des plaintes à la CNESST durant la première vague de la pandémie. Plus que jamais, les enjeux de santé et sécurité au travail deviennent donc prioritaires, surtout si on souhaite éviter une aggravation de la pénurie de personnel : les derniers mois ont démontré que les travailleuses et les travailleurs qui le peuvent préféreront quitter leur emploi plutôt que d’y risquer leur vie. Or, comme nous le verrons dans ce billet, le Québec est un véritable cancre en matière de protection de la santé et sécurité au travail.
Pénurie de main-d’œuvre : le gouvernement n’a pas utilisé tous les outils à sa disposition
La rareté de la main-d’œuvre continue de faire les manchettes en cette fin d’été, une situation qui devrait perdurer pour un certain temps encore, alors que l’économie du Québec croît de manière soutenue et même de façon plus vigoureuse que dans le reste du Canada.
Pénurie de main-d’œuvre : des nuances s’imposent (encore)
La semaine dernière, j’ai consacré un billet de blogue à la pénurie de la main-d’œuvre. Le phénomène a été signalé dans les derniers temps par plusieurs intervenants et nombre d’employeurs qui souhaiteraient voir le gouvernement intervenir pour remédier à la situation. Je montrais que si on observe bel et bien une hausse du nombre de postes vacants depuis que Statistique compile des données sur la question, soit depuis 2015, la situation varie beaucoup d’une industrie à l’autre, d’un trimestre à l’autre et d’une région à l’autre. Certains lecteurs et lectrices ne semblent pas avoir été convaincus par la démonstration. Dans ce billet, je présenterai donc quelques données supplémentaires afin de compléter le portrait de la situation québécoise, car des nuances s’imposent afin de concevoir les solutions adéquates pour faire face à la situation.
Pénurie de main-d’œuvre : des nuances s’imposent
Un consensus s’est établi selon lequel il manquerait de travailleurs et de travailleuses pour pourvoir les postes vacants dans les entreprises du Québec. Ce faisant, nous continuerons d’entendre parler de pénurie de main-d’œuvre au cours de l’année qui s’amorce. Des nuances s’imposent toutefois si l’on souhaite apporter les solutions adéquates aux problèmes que disent rencontrer certains employeurs.