Pénurie de main-d’œuvre : des nuances s’imposent (encore)

La semaine dernière, j’ai consacré un billet de blogue à la pénurie de la main-d’œuvre. Le phénomène a été signalé dans les derniers temps par plusieurs intervenants et nombre d’employeurs qui souhaiteraient voir le gouvernement intervenir pour remédier à la situation. Je montrais que si on observe bel et bien une hausse du nombre de postes vacants depuis que Statistique compile des données sur la question, soit depuis 2015, la situation varie beaucoup d’une industrie à l’autre, d’un trimestre à l’autre et d’une région à l’autre. Certains lecteurs et lectrices ne semblent pas avoir été convaincus par la démonstration. Dans ce billet, je présenterai donc quelques données supplémentaires afin de compléter le portrait de la situation québécoise, car des nuances s’imposent afin de concevoir les solutions adéquates pour faire face à la situation.

Pénurie de main-d’œuvre : des nuances s’imposent

Un consensus s’est établi selon lequel il manquerait de travailleurs et de travailleuses pour pourvoir les postes vacants dans les entreprises du Québec. Ce faisant, nous continuerons d’entendre parler de pénurie de main-d’œuvre au cours de l’année qui s’amorce. Des nuances s’imposent toutefois si l’on souhaite apporter les solutions adéquates aux problèmes que disent rencontrer certains employeurs.