Depuis 2009, la MPC est utilisée au Québec pour suivre les situations de pauvreté sous l’angle de la couverture des besoins de base.
Étiquette : pauvreté
Intersectionnalité : pourquoi se priver d’un outil efficace?
L’intersectionnalité a suscité de nombreuses discussions après que la ministre responsable de la Condition féminine eut rejeté une motion de la députée solidaire Ruba Ghazal visant à encourager le recours par les parlementaires de « l’analyse différenciée selon les sexes dans une perspective intersectionnelle afin de défendre les droits de toutes les femmes au Québec ».
Milliardaires de quelques jours dans des escalateurs piégés
L’intelligence artificielle et les mauvais pauvres
Alors que les personnes en situation de précarité sont les plus à même d’éprouver des difficultés à avoir une connexion numérique ou à utiliser les plateformes en ligne, le gouvernement a prévu un budget minimum de 25,6M$ pour numériser les dossiers des prestataires de l’aide de dernier recours afin, entre autres, d’intégrer de l’intelligence artificielle à ses processus décisionnels. Cette contradiction révèle le biais moral de cette initiative. Fondées sur des préjugés anciens, les mesures de contrôle croissent sans améliorer les services rendus aux personnes précaires.
Un salaire minimum viable
Depuis 2015, de nombreuses organisations sociales demandent un rehaussement rapide du salaire minimum afin que celui-ci atteigne 15$/h (un exemple, un autre et un autre). C’est dans ce contexte que l’IRIS a entamé un programme de recherche afin de cerner les effets d’une éventuelle application de cette revendication populaire.
Le Québec est-il si pauvre qu’on le dit?
Les revenus du cinquième le plus pauvre de la population avant ceux du cinquième le plus riche
Il y a 20 ans, en novembre 2000, une pétition signée par 215 307 personnes a été déposée à l’Assemblée nationale du Québec pour demander une loi sur la base d’un projet de loi citoyen qui proposait une feuille de route vers un Québec sans pauvreté.
En un graphique: les déterminants de la santé
La pandémie de COVID-19 a braqué les projecteurs sur les impacts dévastateurs que peut avoir un virus sur la santé, ce que la population des pays occidentaux, protégée par des vaccins trop souvent inaccessibles ailleurs, avait eu tendance à oublier depuis quelques décennies. L’incursion brutale de ce virus dans nos vies et la course au vaccin qu’elle a stimulée tend néanmoins à renforcer la conception de la santé qui prédomine dans ces mêmes pays, conception largement centrée sur les causes biologiques et individuelles de la maladie (génétique, bactéries, virus, mauvaises habitudes de vie, etc.), ainsi que sur le rôle du système de soins (et en particulier des médecins, des hôpitaux et des médicaments) comme remède principal aux problèmes de santé. Or, ces facteurs sont loin d’être les seuls déterminants de l’état de santé des populations. En fait, ce ne sont même pas les plus importants.
La COVID-19 et le prix des aliments : la pandémie des inégalités?
Depuis le début de la pandémie, le coût du panier d’épicerie préoccupe indéniablement la population. Dans ces circonstances, il est étonnant de voir le gouvernement rejeter la tenue d’une enquête de l’Office de la protection du consommateur (OPC) sur le prix des denrées dans les supermarchés durant la crise. Nous tenterons donc dans les lignes qui suivent de vérifier si les prix à l’épicerie ont effectivement connu une hausse marquée.
La Prestation d’urgence : un prototype de politique sociale à maintenir ?
La Prestation canadienne d’urgence (PCU) annoncée par le gouvernement canadien, dont l’objectif est de venir en aide aux personnes aux prises avec des difficultés économiques dans le cadre de la crise sanitaire en cours, équivaut pour les personnes à faible revenu à un supplément à leur revenu habituel. C’est pourquoi il serait pertinent de maintenir ce type de mesure économique d’urgence dans le but de mettre en place un prototype de politique sociale qui viserait ultimement l’élimination de la pauvreté, qui constitue une urgence en soi.
Bientôt le salaire minimum à 15$ aux États-Unis ?
Les élus de la chambre des représentants aux États-Unis seront appelés sous peu à voter sur un projet de loi qui propose de faire passer le salaire minimum fédéral de 7,25$US (9,52$CA) à 15$US (19,69$CA) l’heure d’ici 2024, soit une hausse de plus du double. Le « Raise the Wage Act », présenté en février dernier par le sénateur indépendant du Vermont Bernie Sanders et le représentant démocrate de la Virginie Bobby Scott, prévoit en outre d’indexer le salaire minimum à la variation du salaire médian au pays ainsi que de relever les minimums salariaux pour les employé·e·s de la restauration, les adolescent·e·s et les personnes en situation de handicap.
Revenu viable 2019 : où commence la sortie de la pauvreté?
Comment définir la sortie de la pauvreté? Est-on toujours pauvre lorsqu’on parvient à couvrir ses besoins de base? Être en mesure de se nourrir, se loger ou se vêtir selon les critères les plus strictes, est-ce suffisant pour déclarer qu’une personne est « sortie de la pauvreté »? Ces questions n’ont pas de réponses simples et malheureusement les gouvernements, tant à Québec qu’à Ottawa, prennent rarement le temps de s’y arrêter.