Faut-il interdire les publicités de voitures à essence? (1)

Soulignons l’incongruité : d’ici 2035, les voitures à essence neuves seront interdites de vente au Québec, car jugées nuisibles à l’environnement. Or, d’ici à ce que le couperet tombe, les publicités commerciales pour ces voitures se poursuivent sans ménagement, comme si le danger écologique des voitures à essence n’allait être réel qu’en 2035.

La « crise » du déficit n’a pas les conséquences de la crise environnementale

Photo: Kris Krüg

Les récentes projections du déficit fédéral pour l’année 2020-2021, qu’on estime atteindre plus de 343 milliards, ont eu un effet de choc à travers les médias ainsi que la sphère politique canadienne. L’ampleur de la dette fédérale a vite été critiquée par plusieurs, surtout par l’opposition au gouvernement libéral, qui considère que le gouvernement devrait faire de cet enjeu sa priorité. Au vu des dernières données climatiques, il serait pourtant plus opportun de considérer l’environnement comme l’enjeu à prioriser pour le gouvernement dans les prochaines années.

La COVID-19: une crise environnementale

Photo: Artem Beliaikin

Il est crucial de comprendre dès maintenant que l’actuelle crise sanitaire est le résultat direct de la crise environnementale en cours. Si tout ce que nous vivons actuellement n’est pas perçu comme un message criant de la nature pour nous indiquer les limites à ne plus franchir, nous foncerons tout droit – et encore plus vite que nous le craignions – vers le précipice.

Le billet vert: les riches contre la planète

Photo: Paul Sableman (Flickr)

Dans un précédent billet, je soulignais que la lutte aux changements climatiques n’est pas une préoccupation uniformément répartie au sein de la société. Je m’étais concentré sur les écarts entre les hommes et les femmes, ceux-ci étant en moyenne plus réfractaires à l’écologisme que celles-là. J’ai également mentionné au passage d’autres facteurs qui font en sorte que les changements climatiques sont perçus différemment d’un individu à l’autre, notamment leur niveau de revenus. J’aimerais aujourd’hui insister sur ce point.

La masculinité toxique contre la planète

Le 5 novembre dernier paraissait dans la revue scientifique Bioscience une lettre signée par plus de 11 000 scientifiques de 153 pays à travers le monde appelant à agir immédiatement contre les changements climatiques. En guise de réponse, 500 « scientifiques et professionnels du climat et de domaines connexes » de 24 différents pays ont également signé une lettre appelant le secrétaire général de l’ONU à ne pas céder au discours alarmiste des écologistes concernant les changements climatiques puisque, selon ces « experts », il n’y a pas d’urgence climatique. Ils donnent ainsi des munitions à ceux et celles qui prétendent qu’au fond, tout va bien, si ce n’est que des « melons d’eau » (des communistes déguisés en écologistes) tentent de nous faire avaler leur vieil agenda anticapitaliste dans un nouvel emballage.

Terminator et les changements climatiques

Alors que la dernière mouture de Terminator est présentée dans les salles de cinéma, je vous propose une réflexion concernant les risques existentiels posés par les progrès technologiques. Les risques existentiels réfèrent aux risques de voir l’humanité disparaître. Ce genre de risques fait partie de notre réalité depuis peu : on peut fixer à 1945, avec l’explosion de la première bombe atomique, le début de cette nouvelle ère. Depuis, plusieurs technologies sont apparues qui laissent entrevoir la possibilité de nouveaux risques existentiels avec lesquels l’humanité doit apprendre à composer au plus vite : on peut penser à des armes bactériologiques génétiquement modifiées, des armées de nanorobots ou une super intelligence artificielle qui se retournerait contre l’humanité. Depuis la première version de Frankenstein parue en 1818, la science-fiction est remplie de ces scénarios catastrophes où la créature se retourne contre son créateur.

La forêt qui cache la planète

Photo: Amazônia Real (Wikipédia)

La forêt amazonienne brûle. Les images sont bouleversantes et frappent l’imaginaire. Les mots-clics se multiplient pour attirer l’attention sur le drame environnemental, l’indignation atteint les vedettes internationales et les politiciens du G7 promettent de contribuer pour aider à éteindre le brasier en envoyant des avions-citernes.

Le Nobel de l’argent

Alors que la conclusion du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) nous dit qu’il faut radicalement modifier nos comportements et demande une coopération de l’ensemble des acteurs de la société (États, ONG, entreprises, etc.), nous apprenons que le « prix Nobel de l’économie » est attribué à des économistes qui ne partagent pas ce sentiment d’urgence et prônent notamment la diminution des interventions de l’État et une plus grande place au marché pour diminuer l’utilisation des ressources. Que faut-il en penser ?

Ne pas faire d’enfants pour sauver la planète

Ces jours-ci se tient la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP23). Cette année, c’est à Bonn, en Allemagne, que des milliers de scientifiques, organismes à but non lucratif, groupes de défense de l’environnement et politiciens se sont réunis pour discuter de la catastrophe climatique à venir. Si l’on veut respecter l’Accord de Paris et éviter le pire, il faudra mettre en place des mesures drastiques. C’est ce que relaient les 15 000 signataires d’un « cri d’alarme » publié mardi dernier

Changements climatiques : penser au-delà du bac vert

Du 6 au 17 novembre prochains se tiendra à Bonn en Allemagne la Conférence de l’ONU sur le changement climatique (COP23), qui traitera de l’avancement de la mise en œuvre de l’Accord de Paris signé en 2015. L’urgence de limiter le réchauffement planétaire se fait sentir tous les jours un peu plus, à mesure que les signes de la dégradation de la planète se multiplient. L’Organisation météorologique mondiale soulignait récemment dans son bulletin annuel que la concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint en 2016 son plus haut niveau en 800 000 ans.

L’accord de Paris : succès ou échec?

Depuis la clôture de la 21e Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP21), il y a maintenant près d’une semaine, les commentateurs et commentatrices d’ici et d’ailleurs y sont allé.e.s de multiples qualificatifs pour décrire l’accord de Paris : « accord historique », « prouesse diplomatique »… Dans les milieux progressistes, l’accord a été généralement bien accueilli, bien que plusieurs voix aient souligné son insuffisance et son caractère non contraignant. Doit-on parler d’un succès ou d’un échec?

Pour bien paraître à Paris

Suis-je le seul à être surpris de l’éloignement soudain du Canada du pétrole et des récentes déclarations de Phillipe Couillard sur Anticosti ? Bien sûr, c’était un projet péquiste et le gouvernement libéral provincial lui préfère le projet hyper polluant de la cimenterie de Port-Daniel, mais cette prise de distance reste tout de même étonnante.