Saison des budgets : période d’échauffement

La saison des budgets approche et comme à l’habitude, nos amis du Centre canadien des politiques alternatives (CCPA) publient un budget alternatif qui montre à quel point le gouvernement fédéral pourrait faire des choix différemment. Le deuxième budget du gouvernement Trudeau sera fondamental. Il permettra une fois pour toute de montrer quelle est la véritable part de progressisme dans ce gouvernement au-delà de la rhétorique qui tranchait avec celle du gouvernement précédent.

 

L’avenir radieux d’un Canada déficitaire (mais pas trop)

Le Canada est un pays vaste et magnifique, doté d’aires naturelles époustouflantes et impressionnantes » (p. 119). On dirait presque que c’est Justin Trudeau lui-même qui a tenu à écrire certaines lignes du premier budget de son gouvernement. Une chose est certaine néanmoins, au-delà de l’enflure verbale, ce premier budget libéral marque un indéniable changement de ton.

 

 

Budget fédéral : faut-il précipiter le retour au déficit zéro?

La poursuite de l’équilibre budgétaire peut être contreproductive lorsqu’elle devient obsessive. Comme au Québec, la date du retour au déficit zéro fait l’objet de spéculations à Ottawa. Lorsque l’attention du public y est portée, on oublie de considérer le coût socio-économique de cette lutte acharnée au déficit. Le budget alternatif du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) est là pour nous le rappeler et nous offrir d’autres avenues pour la gestion des finances publiques.

Le budget 2014-2015 du gouvernement Harper sera déposé la semaine prochaine. On s’attend à un budget déficitaire et à l’annonce d’un retour à l’équilibre pour le prochain exercice, celui de 2015-2016. Pour parvenir à ce résultat, le gouvernement applique des compressions budgétaires depuis plusieurs années. En faisant le choix de l’austérité, le gouvernement a contribué à assécher l’économie en sacrifiant au passage non seulement des citoyen-ne-s qui ont besoin de services, mais aussi ceux et celles qui veulent travailler.

Le virage vert kaki du gouvernement fédéral

Dans moins d’une semaine, le gouvernement fédéral dévoilera son budget pour l’année à venir. Avec des prédictions tablant sur l’atteinte d’un surplus de 3,7 milliards $ en 2015-2016, tout porte à croire que le gouvernement Harper pourra se présenter devant l’électorat le torse bien bombé. Il aura les poches pleines et sera en position de mettre de l’avant ses priorités, sans compromis. Si le passé est garant de l’avenir, parions que lors de la prochaine campagne électorale, en plus des enjeux liés à l’économie, il sera beaucoup question de « l’urgence » d’investir massivement dans la sécurité intérieure et extérieure.

Sur ce dernier point, une note de recherche que j’ai publiée ce matin avec mon collègue Guillaume Hébert incite à reconsidérer certains lieux communs. Certes, l’héritage que lèguera Stephan Harper et ses troupes sera teinté de vert kaki. Toutefois, la tendance à prioriser les dépenses de « sécurité » avant les dépenses « sociales » est ancrée dans les dynamiques fondamentales de l’État fédéral, et ce, depuis le milieu des années 1990.

Budget fédéral : rompre avec l’austérité qui tue

Nos collègues du Centre canadien des politiques alternatives (CCPA) publient aujourd’hui leur Alternative budgétaire pour le gouvernement fédéral (ABGF). Chaque année, cet exercice rigoureux, fruit d’une collaboration entre de nombreux économistes et groupes progressistes, permet de formuler une vision fort différente de celle que nous offre le gouvernement sur le budget fédéral à adopter.

Les dépenses militaires au Canada : excès et dépassement de coûts

L’an passé, à l’IRIS, nous avons publié une courte note sur les dépenses militaires du gouvernement fédéral. En gros, nous y démontrions que ces dépenses atteignent des niveaux records. En fait, le Canada a aujourd’hui un budget militaire plus important qu’à n’importe quel moment de son histoire depuis la fin de la guerre de Corée.

La fin d’une époque: adieu recherche fondamentale

Depuis maintenant près de deux mois, il ne se passe pas une journée sans que la question de l’avenir de l’éducation universitaire ne soit posée. Souvent abordée – et à juste titre – sous l’angle du problème de l’accessibilité, trop souvent sont occultées les transformations imposées au monde de la recherche dans le vaste mouvement qu’est la marchandisation du savoir.