Souper des Fêtes : un guide de survie

La période des Fêtes est synonyme de soupers de famille. C’est ce moment où, en plus de manger au-delà de nos propres limites, nous devons passer des soirées entières à discuter politique avec notre oncle de la Beauce, notre nièce qui étudie à HEC ou notre cousin propriétaire d’une PME.

L’indépendance du Québec et le fédéral

Dans un texte publié récemment, Mark Milke soulignait la dépendance du Québec aux transferts fédéraux et affirmait qu'elle diminuerait sa capacité à réaliser son indépendance politique du Canada. En faisant une lecture tronquée d’une note socio-économique réalisée par mon collègue Francis Fortier, il n’est pas parvenu à en saisir les arguments de fond, ni même les démonstrations les plus simples. Je tenterai ici d’exposer différemment ces arguments, mais également de répondre à la question posée par Mark Milke à savoir si la fin du rapport au gouvernement fédéral serait un lourd handicap économique pour un éventuel Québec indépendant.

Est-ce que le Québec paie ses garderies avec le pétrole albertain?

Le parti Wild Rose de l'Alberta a mis le Québec au cœur de sa stratégie médiatique de réforme du programme de péréquation. Mme Smith déclarait que « l'argent donné par l'Alberta permet par exemple au Québec de se payer de bons programmes sociaux, comme les garderies à sept dollars ou des études postsecondaires bon marché ». Dans une note publiée aujourd'hui, l'IRIS étudie spécifiquement la validité de cette affirmation, tout en regardant s’il serait possible de développer suffisamment les ressources naturelles, dont le pétrole pour se sortir de la péréquation.

La péréquation : un hold-up québécois ?

Est-il normal que les Albertains paient par le biais de la péréquation les programmes sociaux trop généreux que les Québécois s’offrent, surtout quand ils se font faire la morale au sujet de l’environnement par des gens qui refusent d’exploiter leurs propres ressources gazières et pétrolières ?