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Budget du Québec 2024: un prélude à l’austérité
Le ministre des Finances du Québec Eric Girard a déposé hier son sixième budget. Alors que des commentateurs s’inquiétaient du report du retour à l’équilibre budgétaire, le gouvernement n’a pour l’instant pas cédé à la panique.
Le super solde « spécial Québec »
Depuis le début de l’année, on spécule beaucoup sur le déficit du Québec. En décembre dernier, la mise à jour économique du ministère des Finances anticipait un déficit de quatre milliards de dollars pour l’exercice qui se terminera le 31 mars 2024.
Mise à jour économique: le calme avant la tempête?
Le ministre des Finances faisait cet après-midi Le point sur la situation financière et économique du Québec. Cette mise à jour économique survient alors qu’Eric Girard prévoit comme la plupart des analystes un ralentissement économique pour 2023.
Lorsque l’austérité prend le transport en commun
L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) anticipe un déficit cumulé de près de 1 milliard de dollars d’ici 2024 pour ses quatre sociétés de transport (STL, STM, EXO et RTL). Pour la Société de transport de Montréal (STM) seulement, on prévoit un déficit budgétaire de 62 millions de dollars pour l’année 2022.
Soigner à la chaîne mènera à une impasse
Ce texte est d’abord paru dans l’édition du 1er octobre du journal Le Devoir. Le gouvernement de François Legault souhaite régler les problèmes d’accès aux services de santé en contraignant chaque médecin de famille à prendre en charge au moins 1000 patients. Cette approche rappelle celle préconisée par le gouvernement libéral précédent, qui prévoyait en 2015 de forcer les omnipraticiens expérimentés à inscrire un minimum de 1512 patients sous peine de pénalité financière et qui, à la même époque, a modifié le mode de rémunération des médecins de CLSC afin d’augmenter leur « productivité ». Or, non seulement ce type de mesure ne permet pas d’attaquer le problème à sa source, mais il pourrait bien conduire à l’aggraver.
Des choix budgétaires déterminants à faire après l’élection fédérale
La double boucle de l’économie résiliente
Le discours préaustéritaire de l’Institut C.D. Howe
Dans un article récent, l’Institut C.D. Howe présentait un portrait alarmiste de l’évolution de la dette fédérale canadienne en raison du déficit inégalé causé par les programmes d’aides liés à la pandémie de COVID-19. Dans ce billet, nous remettons les pendules à l’heure quant aux arguments mis de l’avant par cet institut farouchement néolibéral.
Dépenser pour mieux relancer l’économie
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les gouvernements ont multiplié les programmes spéciaux afin de soutenir les travailleurs, les travailleuses et les entreprises les plus durement touchés par les restrictions sanitaires. Comme ces programmes ont eu des impacts majeurs sur les finances publiques, plusieurs travailleurs et travailleuses craignent un retour à l’austérité budgétaire dès la fin de la crise sanitaire. Dans ce billet, je montre pourquoi les déficits publics record enregistrés actuellement ne peuvent servir de justification à l’adoption de mesures austéritaires et pourquoi de telles mesures auraient des effets dévastateurs sur l’économie québécoise, minant ainsi les chances d’un retour à l’équilibre budgétaire d’ici cinq ans.
La solution est avant tout entre les mains des gouvernements
« Une bonne partie de la solution est entre vos mains. » C’est ce qu’a gravement affirmé François Legault au lendemain de l’annonce du passage en zone rouge pour plusieurs régions du Québec. Il s’adressait ici aux jeunes, mais cette phrase condense l’essentiel du message martelé par le gouvernement depuis le début de la pandémie : c’est avant tout aux individus qu’incombe la responsabilité de freiner la progression du virus mortel, et c’est sur leur conscience que devront peser les morts et les souffrances qui résulteront de la deuxième vague qui s’amorce.
Crise économique due à la COVID-19: devra-t-on payer la note?
Contrairement aux États-Unis, les hurluberlus qui auraient préféré que l’on ne change rien à nos habitudes de vies durant l’épidémie et que l’on sacrifie nos personnes malades et âgées sur l’autel de la croissance économique sont demeurés marginaux au Québec. Notre gouvernement a plutôt décidé de suivre les conseils de la santé publique et de faire le nécessaire pour sauver la vie des plus vulnérables. On peut s’en réjouir.