Cette fois-ci, c’est peut-être la bonne.

Après des années de largesses à l’endroit des assureurs privés, des pharmaciens et surtout des entreprises pharmaceutiques, il semble que le gouvernement québécois n’aura plus le choix de se positionner clairement sur tout l’appareillage institutionnel de l’achat de médicaments.

Cannabis : 18 ou 21 ans ?

Lionel Carmant, le nouveau ministre délégué aux règles entourant la consommation du cannabis, indique qu’il veut « tout faire » pour les resserrer le plus rapidement possible. Il confirme du même coup qu’il souhaite faire passer l’âge légal de consommation de 18 à 21 ans. Mais est-ce une bonne idée ?

Santé : la fin du règne médical annonce-t-elle une dynastie Lean?

Pour la première fois depuis quinze ans au Québec, la ministre de la Santé et des Services sociaux ne sera pas un médecin (ni un homme, d’ailleurs) : Danielle McCann, nommée hier à la tête du MSSS par le nouveau premier ministre caquiste, est une travailleuse sociale de formation qui a œuvré comme gestionnaire au sein de plusieurs CLSC, en plus d’avoir dirigé le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Sud-Ouest-Verdun et l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Ce parcours impressionnant cache cependant certaines « réalisations » inquiétantes…

Radiologie : le péché originel

Lundi, un article de La Presse faisait état d’une recherche non-rendue publique sur la « sous-utilisation du parc d’équipement » d’appareils d’imagerie médicale dans les hôpitaux de l’agglomération de Montréal. On y apprend que plus de 80% des installations n’atteignent pas la cible d’utilisation fixée par le ministère, soit 16 heures par jour, 7 jours sur 7. L’étude révèle des données intéressantes, mais passe à côté du véritable problème de fond de la radiologie et du temps d’attente au Québec.

La prévention du suicide doit être un enjeu électoral

Ce Lundi se déroulait la journée internationale de la prévention du suicide. Cette 16e édition se déroulant en pleine campagne électorale, certains organismes, comme l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS), en ont profité pour interpeller les différents partis politiques sur la question.

La croisade de Philippe Couillard contre la rémunération à l’acte

« Il est temps de reconnaître l’effet nocif de la rémunération à l’acte sur notre système de santé, que plusieurs acceptent maintenant comme une évidence ». C’est ainsi que Philippe Couillard terminait une tirade contre la rémunération à l’acte dans une lettre ouverte publiée le 13 février… 1999 (Le Devoir, p. A13). M. Couillard était alors professeur agrégé au Service de neurochirurgie de l’Université de Sherbrooke, cinq ans avant de devenir ministre de la Santé dans le gouvernement libéral de Jean Charest. Quinze ans avant de devenir Premier ministre du Québec.

Couillard et les médecins : l’usure

Ce n’est pas l’ampleur de la corruption qui révèle l’usure du pouvoir. Cette sclérose, elle devient manifeste lorsque le pouvoir ne trouve rien de mieux que de se cantonner dans un argumentaire bidon pour vendre sa salade. Lorsqu’il devient trop évident qu’on se moque de vous, il ne reste plus grand-chose de la crédibilité de celui qui prétend faire les choix justes au nom de tous et toutes. Et c’est précisément l’impression que laisse actuellement au Québec le gouvernement Couillard et le dossier de la rémunération médicale.

La santé, un problème d’organisation ou de financement ? Les trois démons du système de santé

Les problèmes qui minent le système de santé et de services sociaux du Québec ne sont pas liés à la quantité d’argent qu’on y injecte. Avec un budget de 40 milliards correspondant à plus de 10 % du PIB, nous y consacrons des ressources considérables. C’est notre façon d’attribuer ces ressources et d’organiser le système qui pose problème. Nous identifions plus exactement trois maux dont souffre le réseau sociosanitaire.

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