Économie 101: qu’est-ce que l’assouplissement quantitatif?

Depuis le début de la crise actuelle, le gouvernement fédéral a annoncé une série d’interventions extrêmement musclées pour pallier les conséquences économiques du confinement. Jusqu’à maintenant, Ottawa a dépensé plus de 200 milliards de dollars, soit plus de 10% du PIB canadien, en à peine plus d’un mois et rien n’indique que les dépenses vont ralentir. Le gouvernement fédéral se dirige vers un déficit littéralement monstrueux pour 2020. Cela veut-il dire que les contribuables devront payer la note? Pas exactement.

Chantiers pour reconstruire l’économie

Photo: Shawn Harquail

Depuis qu’un virus a bouleversé la vie de pratiquement l’ensemble de la planète, le retour à la normale se fait désespérément attendre. Mais depuis le début de cette crise, plusieurs ont aussi mis en évidence les nombreuses raisons pour lesquelles ce retour à la normale n’était pas une avenue souhaitable. C’est en partant de ce constat que la situation actuelle peut être vue comme une occasion de rebâtir les fondations érodées de notre société. Une opportunité de lancer une série de chantiers dont l’objectif est de remettre l’économie au service du bien-être individuel et collectif.

Comment répliquer à Foodora ? En créant un nouveau service public

Photo: Pixabay

On apprenait lundi que la firme multinationale allemande Foodora cesserait ses activités au Canada le mois prochain. L’entreprise, spécialisée dans la livraison de nourriture à domicile, est l’une des représentantes les plus connues du capitalisme de plateforme (auquel l’IRIS consacrait  une note socioéconomique en janvier dernier).

Les monnaies locales, de soutien à la consommation à moteur de transition ?

Photo: Ted McGrath

La crise sanitaire et économique dans laquelle la pandémie de COVID-19 nous a plongés a donné lieu à des plans de soutien à la consommation d’une ampleur inédite dans une grande partie des pays du Nord confinés. Ce soutien est particulièrement impressionnant en Amérique du Nord, avec la mise en place de la Prestation canadienne d’urgence de 2000$/mois pour toute personne ayant perdu sa source de revenus en raison de la pandémie ou encore l’augmentation de 600$ US par semaine de l’allocation emploi aux États-Unis. En plus d’aider les ménages concernés, ces mesures permettent de prévenir un effondrement de l’économie en évitant la faillite massive et simultanée des ménages, des entreprises et des banques du fait de l’arrêt quasi total de l’activité.

Crise économique due à la COVID-19: devra-t-on payer la note?

Contrairement aux États-Unis, les hurluberlus qui auraient préféré que l’on ne change rien à nos habitudes de vies durant l’épidémie et que l’on sacrifie nos personnes malades et âgées sur l’autel de la croissance économique sont demeurés marginaux au Québec. Notre gouvernement a plutôt décidé de suivre les conseils de la santé publique et de faire le nécessaire pour sauver la vie des plus vulnérables. On peut s’en réjouir.

La mémoire sélective du milieu des affaires québécois

Photo: Dick DeMarsico (Library of Congress)

Dans une lettre publiée récemment dans les pages du Devoir, les représentants officiels du milieu des affaires québécois ont louangé avec raison « les héros de tous les jours » que sont le personnel soignant et de soutien ainsi que toutes les autres travailleuses et travailleurs (dans les épiceries, les pharmacies, le transport des personnes et des marchandises, etc.) qui assurent actuellement notre survie et qui — on le découvre aujourd’hui avec stupéfaction — réalisent un travail essentiel. Il semble qu’un petit rappel du rôle joué par les organisations d’affaires et patronales dans l’histoire du système de santé et de services sociaux québécois s’impose.

Penser l’après

Photo: OC Gonzalez (Unsplash)

L’évolution de la crise pendant les dernières semaines et l’escalade de mesures qui s’en est suivie a mis les préoccupations sanitaires immédiates au premier plan. Maintenant qu’une bonne partie de l’économie est en pause et que nombre de personnes sont confinées à la maison, il se dégage un espace pour réfléchir aux conséquences plus larges de la crise et à la suite des choses. Penser un après, en quelque sorte, mais un après qui sera tributaire de ce qu’on fera à courte échéance.

Comment réussir la démondialisation?

Photo: Jacme31

Les signataires du Manifeste québécois pour la démondialisation, publié en 2018, étaient loin de s’attendre à entendre le premier ministre François Legault parler deux ans plus tard d’une « démondialisation » rendue soudainement nécessaire par l’épidémie de COVID-19. Il faut certainement se réjouir de voir une telle idée faire son chemin, mais il faut également se garder de se réjouir trop rapidement. On peut vouloir démondialiser pour remplacer le capitalisme globalisé par une démondialisation néolibérale et un capitalisme néo-national protectionniste, centralisateur et autoritaire. Or, démondialiser devrait plutôt vouloir dire aller vers une société postcroissance grâce à la mise en place de nouvelles institutions économiques et politiques décentralisées et démocratiques.

Éviter la crise après la crise: chantiers pour reconstruire l’économie

Photo: Pixabay

Depuis qu’un virus a bouleversé la vie de pratiquement l’ensemble de la planète, le retour à la normale se fait désespérément attendre. Mais depuis le début de cette crise, plusieurs ont aussi mis en évidence les nombreuses raisons pour lesquelles ce retour à la normale n’était pas une avenue souhaitable. C’est en partant de ce constat que la situation actuelle peut être vue comme une occasion de rebâtir les fondations érodées de notre société. Une opportunité de lancer une série de chantiers dont l’objectif est de remettre l’économie au service du bien-être individuel et collectif.

Retour à la normale

L’IRIS accueille l’artiste Clément de Gaulejac, qui nous offre son point de vue sur l’actualité alors que le Québec traverse comme l’ensemble de la planète une crise sanitaire et économique sans précédent.