Le 1er juillet 2020 entrera en vigueur une nouvelle diminution de la taxe scolaire. Au-delà de l’impact négatif sur le financement des écoles que celle-ci va entraîner, et des quelque 40 % de ménages québécois locataires qui ne profiteront d’aucune baisse, nous souhaitons montrer que, sous couvert de remettre de l’argent dans la poche des familles, le gouvernement perpétue une taxe injuste qui cible principalement la classe moyenne tout en protégeant le patrimoine des plus nantis.
Catégorie : Économie et capitalisme
La COVID-19 et le prix des aliments : la pandémie des inégalités?
Depuis le début de la pandémie, le coût du panier d’épicerie préoccupe indéniablement la population. Dans ces circonstances, il est étonnant de voir le gouvernement rejeter la tenue d’une enquête de l’Office de la protection du consommateur (OPC) sur le prix des denrées dans les supermarchés durant la crise. Nous tenterons donc dans les lignes qui suivent de vérifier si les prix à l’épicerie ont effectivement connu une hausse marquée.
La disparition de l’argent comptant
Parmi les innombrables conséquences de la crise de la COVID-19, l’une des plus facilement observable est l’abandon de l’argent comptant. Avec un virus qui court, les consommateurs et les consommatrices laissent de plus en plus tomber l’argent papier, perçu comme peu sanitaire, et effectuent de plus en plus leurs transactions avec une forme ou une autre d’argent numérique. Cela renforce une tendance déjà très bien établie depuis des décennies qui, bien qu’elle puisse sembler relativement anodine, se révèle en réalité être plus significative que ce que l’on pourrait croire.
Projet de loi 61 : contourner des règles plutôt que de relancer
Mercredi dernier le président du Conseil du trésor, Christian Dubé, présentait un projet de loi omnibus sur la relance de l’économie québécoise en réponse au ralentissement causé par la pandémie de COVID-19. L’objectif du projet de loi 61 est d’accélérer la réalisation d’un peu plus de 200 projets prévus au Plan québécois des infrastructures. Le projet de loi prévoit pour y arriver de suspendre certaines règles environnementales et d’attribution de contrats publics. Alors que de nombreuses personnalités politiques considèrent qu’un véritable plan de relance devrait au contraire contenir des mesures de protection de l’environnement, il y a lieu de s’inquiéter du message que lance le gouvernement avec ce nouveau plan.
Choisir la santé populationnelle avant l’industrie des données
Au mois de mars, à peine la multiplication des cas d’infections au SRAS-CoV-2, maladie virale communément appelée « nouveau coronavirus » ou COVID-19, était-elle qualifiée de pandémie que des technologies permettant de collecter des données nouvelles pour la santé publique étaient déjà en cours de création. Les entreprises qui les développent ambitionnent de mettre l’intelligence artificielle (IA) au service de la santé publique. Or, en y regardant de plus près, on constate que c'est davantage la santé publique qui risque d'être mise au service de l'industrie des données.
Distanciation sociale
L’IRIS accueille l’artiste Clément de Gaulejac, qui nous offre son point de vue sur l’actualité alors que le Québec traverse comme l’ensemble de la planète une crise sanitaire et économique sans précédent.
La distanciation sociale vue par Clément de Gaulejac
Sortie de crise et nationalisations: où trouver l’inspiration?
Avec le désastre sanitaire actuel qui frappe nos CHSLD et nos résidences privées pour aînés, l’idée de nationaliser complètement ces centres d’hébergement a refait surface. La crise que nous traversons montre à quel point la « logique marchande » est difficilement compatible avec les soins à accorder aux personnes âgées. En aucune circonstance, un centre d’hébergement ne devrait être laissé entre les mains d’un promoteur privé et, souhaitons-le, l’actuelle catastrophe sera mise à contribution afin de régler cette aberration.
Économie 101: qu’est-ce que l’assouplissement quantitatif?
Depuis le début de la crise actuelle, le gouvernement fédéral a annoncé une série d’interventions extrêmement musclées pour pallier les conséquences économiques du confinement. Jusqu’à maintenant, Ottawa a dépensé plus de 200 milliards de dollars, soit plus de 10% du PIB canadien, en à peine plus d’un mois et rien n’indique que les dépenses vont ralentir. Le gouvernement fédéral se dirige vers un déficit littéralement monstrueux pour 2020. Cela veut-il dire que les contribuables devront payer la note? Pas exactement.
Chantiers pour reconstruire l’économie
Depuis qu’un virus a bouleversé la vie de pratiquement l’ensemble de la planète, le retour à la normale se fait désespérément attendre. Mais depuis le début de cette crise, plusieurs ont aussi mis en évidence les nombreuses raisons pour lesquelles ce retour à la normale n’était pas une avenue souhaitable. C’est en partant de ce constat que la situation actuelle peut être vue comme une occasion de rebâtir les fondations érodées de notre société. Une opportunité de lancer une série de chantiers dont l’objectif est de remettre l’économie au service du bien-être individuel et collectif.
Comment répliquer à Foodora ? En créant un nouveau service public
On apprenait lundi que la firme multinationale allemande Foodora cesserait ses activités au Canada le mois prochain. L’entreprise, spécialisée dans la livraison de nourriture à domicile, est l’une des représentantes les plus connues du capitalisme de plateforme (auquel l’IRIS consacrait une note socioéconomique en janvier dernier).
Les monnaies locales, de soutien à la consommation à moteur de transition ?
La crise sanitaire et économique dans laquelle la pandémie de COVID-19 nous a plongés a donné lieu à des plans de soutien à la consommation d’une ampleur inédite dans une grande partie des pays du Nord confinés. Ce soutien est particulièrement impressionnant en Amérique du Nord, avec la mise en place de la Prestation canadienne d’urgence de 2000$/mois pour toute personne ayant perdu sa source de revenus en raison de la pandémie ou encore l’augmentation de 600$ US par semaine de l’allocation emploi aux États-Unis. En plus d’aider les ménages concernés, ces mesures permettent de prévenir un effondrement de l’économie en évitant la faillite massive et simultanée des ménages, des entreprises et des banques du fait de l’arrêt quasi total de l’activité.