Des clauses pour protéger les plus forts

Lorsque le Québec a imposé un moratoire sur l’exploitation du gaz de schiste, la compagnie étasunienne Lone Pine Ressources Inc.  a poursuivi le gouvernement du Canada. Pourquoi? La compagnie allègue qu’elle est brimée dans son « droit » de réaliser des profits au Québec et exige 250M$ de compensation. Pour ce faire, elle s’appuie sur l’Accord de Libre-échange Nord-américain (ALENA) et ses clauses de protection des investisseurs.

Les priorités de l’austérité

Le ministre Barrette est heureux de nous annoncer qu’il y aura plus (plus, plus, toujours plus!) d’argent qui sera économisé grâce à ses réformes du système de santé. Les cadres fuient, les médecins aussi? Plus d’économies! Au-delà du fait qu’il est légitime de se demander si c’est rassurant qu’un ministre de la santé se félicite d’abord et avant tout des économies qu’il peut faire, cette déclaration nous ramène encore à l’obsession budgétaire du gouvernement. 

Réponse à Jean-Jacques Samson : sortir des lieux communs et rendre réellement hommage aux travailleurs et travailleuses

Dans sa chronique « Hommage aux bas salariés » publiée le 1er mai dernier, Jean-Jacques Samson défend la thèse qu’une hausse du salaire minimum pousserait les assisté.e.s sociaux à retourner sur le marché du travail. Son analyse implique que ces dernières et ces derniers sont paresseux alors que dans les faits, ils et elles survivent à peine. Il affirme ensuite en se référant à notre note sur le salaire viable qu’une majoration du salaire minimum à un salaire viable engendrerait une spirale inflationniste.

Salaire minimum : il manque toujours 4 $

Chaque année, le 1er mai est l’occasion de souligner l’histoire des luttes et des solidarités ouvrières. Historiquement parlant, c’était une journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail à huit heures par jour. Aujourd’hui, des dizaines de milliers de personnes descendront dans les rues afin de s’opposer aux politiques d’austérité qu’impose le gouvernement Couillard.

Le calme avant l’élection

Le dévoilement d’un budget amène normalement son lot de surprises et d’excitation. Cette année, le gouvernement fédéral a plutôt fait le choix de faire du surplace. Rien ne bouge, pas d’annonce ni de grande nouveauté. La seule chose qui saute aux yeux, c’est que ce n’est pas un budget que nous avons entre les mains, mais le cadre financier électoral du Parti conservateur du Canada.

Le coût de la répression

Avec le printemps reviennent les séries et les manifestations. Si dans le premier cas on assiste à de joyeuses réunions de fêtards et à une euphorie quasi généralisée, les manifestations ne se déroulent souvent pas dans une atmosphère bon enfant.

 

Une réponse en 5 phrases à Vincent Geloso sur la SAQ

Vincent Geloso nous fait trop d’honneur en nous consacrant beaucoup de son temps. Pour le remercier de toute cette attention, une dernière série de réponses avant d’ennuyer trop les gens assez généreux pour nous lire encore. Tentative de faire court : en une phrase seulement (j’avoue que la dernière est un peu longue), sur les cinq points qu’il soulève.

L’inefficacité de l’assurance-médicaments privée coûte 5 milliards chaque année aux entreprises

Il existe beaucoup de gaspillage au sein des systèmes de santé, mais un aspect qui semble avoir échappé à cette analyse est le gaspillage dans les assurances-médicaments privées au Canada. Estimés à plus de 5 milliards par année, cela représente la moitié des dépenses annuelles des prescriptions payées par les assureurs privés canadiens. Ces montants versés par les employeurs pourraient être mieux investis dans l’augmentation salariale et dans l’amélioration d’autres avantages sociaux, comme les couvertures dentaires.

Il n’y aura pas d’invasion de sauterelles

Pas plus que des invasions de sauterelles, il n’y aura pas de « tsunami gris » au Québec. Cette expression loufoque avait été utilisée par certains, dont un ancien président de l’Association médicale canadienne (AMC), pour laisser croire que les personnes âgées deviendraient tellement nombreuses lorsque les baby-boomers auraient terminé de prendre leur retraite, que le poids de ceux-ci sur le reste de la société serait dévastateur.