En un graphique : le gaspillage alimentaire sur la planète

Photo: Foerster (Wikipédia)

Si le gaspillage alimentaire qui a cours dans les sociétés riches est un phénomène scandaleux, il l’est d’autant plus qu’on apprenait récemment que 1 Canadien·ne sur 7 considère vivre dans un ménage qui a connu de l’insécurité alimentaire depuis le début de la pandémie. Or, à ce chapitre, il faut dire que le Canada gaspille beaucoup. 

L’obsolescence du profit

Photo: Wikipédia

Récemment, dans la foulée des interrogations de fond soulevées par la crise de la COVID-19, l’IRIS publiait une note de recherche où il était entre autres proposé de libérer le travail de l’exigence de générer du profit. Initialement pensé par la doctrine du libéralisme économique, le profit était censé constituer un incitatif à l’innovation privée, laquelle bénéficierait ensuite à l’ensemble par les gains productifs générés. Or, à une époque où les capacités productives des entreprises sont devenues pathologiques – en témoigne la crise écologique actuelle –, l’accumulation de profit est-elle encore un incitatif pertinent à partir duquel la collectivité devrait s’administrer? 

L’inefficacité de l’assurance-médicaments privée coûte 5 milliards chaque année aux entreprises

Il existe beaucoup de gaspillage au sein des systèmes de santé, mais un aspect qui semble avoir échappé à cette analyse est le gaspillage dans les assurances-médicaments privées au Canada. Estimés à plus de 5 milliards par année, cela représente la moitié des dépenses annuelles des prescriptions payées par les assureurs privés canadiens. Ces montants versés par les employeurs pourraient être mieux investis dans l’augmentation salariale et dans l’amélioration d’autres avantages sociaux, comme les couvertures dentaires.