Tarifs d’électricité : l’indexation est un gel comme les autres

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L’électricité coûtera bientôt plus cher, mais nous parlons en fait d’une baisse de tarifs puisque ce « plus cher » sera moins cher que le « plus cher » prévu par le gouvernement précédent. Tel est l’argument du ministre des Finances Nicolas Marceau pour nous convaincre que sa promesse électorale de geler les tarifs d’électricité a été maintenue. Il faut dire que l’indexation est le nouveau gel, comme nous l’a démontré le résultat du Sommet sur l’enseignement supérieur qui a eu lieu en février 2013.

Mais au-delà de ce jeu à propos des termes, cette décision laisse de côté le fait que le gouvernement a peu de marge de manœuvre pour déterminer la hauteur de la facture d’électricité des ménages. En effet, c’est plutôt la Régie de l’énergie qui détermine les tarifs pour toutes les catégories d’utilisateurs (à l’exception des contrats secrets). Le seul facteur contrôlé par l’Assemblée nationale est le tarif du bloc patrimonial. Viennent ensuite s’ajouter les coûts de l’énergie achetée en sus de ce bloc, les frais de transport, d’entretien des lignes, les projets d’économie d’énergie, le coût de la main-d’œuvre, etc. Ainsi, lorsque le gouvernement parle de hausser, de geler ou même de baisser le coût de l’électricité, il ne parle que de la variation d’une seule composante de ce qui sera chargé aux clients.

L’aveuglement volontaire des promoteurs du projet d’oléoduc 9b

Mercredi dernier, un regroupement patronal accompagné d’un syndicat de l’énergie s’est dit en faveur de l’inversion de l’oléoduc 9b de l’entreprise Enbridge, qui doit apporter le pétrole des sables bitumineux au Québec.

Mercredi dernier, un regroupement patronal accompagné d’un syndicat de l’énergie s’est dit en faveur de l’inversion de l’oléoduc 9b de l’entreprise Enbridge, qui doit apporter le pétrole des sables bitumineux au Québec. Si selon nous, la preuve de la nécessité d’encourager l’expansion des sables bitumineux et de perpétuer l’industrie pétrochimique reste à faire, il est troublant de constater l’incapacité de ces acteurs économiques traditionnels à élargir la réflexion au-delà des questions de produit intérieur brut (PIB) et d’emplois. Pas la moindre mention de « gaz à effet de serre », ni de « changements climatiques » dans le long communiqué. Or, le projet d’inversion de la ligne 9b soulève des enjeux de société autrement plus vastes que le discours classique des chambres de commerce.

Qu’est-ce que les changements climatiques?

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Le débat québécois sur l’exploitation pétrolière arrive à un moment de l’Histoire où l’utilisation de combustibles fossiles a déjà sensiblement altéré l’équilibre chimique de l’atmosphère, réchauffant la planète de 0,8 °C depuis le début de l’ère industrielle. Bien que nous soyons déjà entrés dans l’ère des conséquences, il nous est encore possible de limiter la magnitude des dégâts à venir. Dans ce contexte, revisiter les fondements de la science climatique moderne peut aider à prendre des décisions éclairées. En voici une brève synthèse.

Nouveau système de redevances minières : beaucoup de bruit pour presque rien

Hier le gouvernement du Parti Québécois annonçait un nouveau régime de redevances minières. Cette proposition dite « hybride » s’inspire de deux systèmes de redevances plus importants, celui fondé sur les profits et le système basé sur l’extraction. Ce court texte tentera de démystifier ces formes de calcul de redevances afin de bien analyser la décision du gouvernement et ce qu’elle implique.

Hier le gouvernement du Parti Québécois annonçait un nouveau régime de redevances minières. Cette proposition dite « hybride » s’inspire de deux systèmes de redevances plus importants, celui fondé sur les profits et le système basé sur l’extraction. Ce court texte tentera de démystifier ces formes de calcul de redevances afin de bien analyser la décision du gouvernement et ce qu’elle implique.

Petite mise au point importante, tout système de redevances minières doit composer avec le marché des métaux qui connaît des hausses et des baisses cycliques. Quand les prix des métaux sont élevés, les minières ont tendance, naturellement, à générer plus de bénéfices que lorsque les prix sont bas. Les systèmes de redevances sont ainsi affectés par ces fluctuations.

Changements climatiques : l’«exagération» selon Joe Oliver

Le 11 avril dernier, le ministre fédéral des Ressources naturelles, Joe Oliver, était de passage à Montréal pour faire la promotion des sables bitumineux. À cette occasion, il a fermé la porte à tout plafond strict d’émissions de gaz à effet de serre (GES) et a affirmé que selon les scientifiques, nos peurs sur les changements climatiques étaient « exagérées ». Une affirmation qu’il a refusé de retirer encore la semaine dernière.

Explication de base sur la hausse du prix de l’essence

Chaque année lors du début des vacances de la construction, les journaux écrits et télévisuels cherchent à commenter la hausse du prix de l’essence. Puisque  le prix à la pompe est généralement plus élevé au mois de juillet (particulièrement lors des deux dernières semaines) que lors du restant de l’année, il s’agit d’un sujet chaud.