Alors que les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant des véhicules sur nos routes ont connu une hausse de plus de 33 % depuis 1990, il est assez surprenant de constater l’inaction des différents paliers de gouvernement quand vient le temps de soutenir des solutions alternatives. En fait, même s’ils s’évertuent à nous dire qu’ils veulent régler le problème, ils sont souvent contre-productifs.
Catégorie : Environnement, ressources et énergie
La relance ne passe pas par l’austérité et les pipelines
Récemment, l’ex-ministre des Finances conservateur, Joe Oliver, et l’économiste Youri Chassin ont produit pour l’Institut économique de Montréal (IEDM) une note économique qui conclut que l’investissement privé dans les oléoducs est plus efficace pour l’économie canadienne que les dépenses en infrastructure telles que le gouvernement Trudeau les conçoit actuellement. Selon nous, cette conclusion se base sur une théorie qui est largement contestée et lui accorder une confiance aveugle nuirait à l’économie canadienne.
Pétrole/Uber : quand l’État s’aplatit
Les derniers jours ont été riches en exemples de girouettes politiques. Alors qu’à la conférence de Paris le premier ministre Couillard vantait le côté écologique du Québec et qu’il nous répétait, il y a deux mois, que l’avenir du Québec ne reposait pas sur les hydrocarbures, voilà qu’il propose un projet de loi pro-hydrocarbure pour la politique énergétique. De plus, après des mois de tergiversations sur Uber, durant lesquels il n’a pas appliqué ses propres lois, le gouvernement laisse à la corporation la possibilité d’opérer encore trois mois de plus, le temps de fournir un projet pilote. Bref, sur ces deux sujets, le gouvernement s’est tout simplement aplati.
Et puis Anticosti, est-ce que c’est rentable ?
Sans trop faire de bruit, le gouvernement Couillard a rendu publics deux nouveaux rapports de synthèse de l’évaluation environnementale stratégique (EES) sur l’exploitation pétrolière et gazière au Québec. Le premier rapport porte sur l’ensemble de l’exploitation et la consommation des hydrocarbures. Le second est spécifique à l’exploitation d’hydrocarbures sur l’ile d’Anticosti. Sans me prononcer sur l’aspect des connaissances géologiques des documents, il m’apparaît que leurs conclusions supportent deux arguments assez surprenants d’un point de vue économique qui méritent réflexion.
Le gaz naturel liquéfié, la dernière mode «verte»
En termes de transport, le gouvernement libéral s’enthousiasme pour le gaz naturel liquéfié (GNL). Comme son nom l’indique, ce « nouveau » carburant pour véhicule lourd facile à transporter est du gaz naturel qui a été liquéfié, permettant d’importantes réductions d’émission de gaz à effet de serre dans le domaine du transport de marchandises. C’est pourquoi le gouvernement Couillard mise sur cette énergie dans la nouvelle Politique énergétique 2016-2030. Regardons si véritablement le GNL est une solution magique.
Les pollueurs qui passent à la caisse
Il y a quelques mois j’ai fait un top 10 des plus grands pollueurs au Québec. Depuis ce billet, les données ont été mises à jour et de nombreuses informations autour des subventions provenant du Fonds vert ont été rendues publiques. Ce qui m’a donné l’envie de vérifier comment avaient évolué ces données.
Politique énergétique : Hydro-Québec prend tous les risques
Ce jeudi, le gouvernement du Québec présentait sa nouvelle politique énergétique 2020-2030. Elle se décline en 5 points majeurs que je commente ici-bas.
Sondage de l’IEDM sur le pétrole: et la majorité silencieuse fut!
L’Institut économique de Montréal (IEDM) n’a pas digéré la volte-face de Philippe Couillard dans le dossier de l’exploration et de l’exploitation pétrolière sur l’île d’Anticosti. Pas plus que le rejet par les maires des 82 villes de la Communauté métropolitaine de Montréal du projet de pipeline d’Énergie Est, qui vise à acheminer du pétrole de l’Ouest canadien vers le terminal de Saint-Jean au Nouveau-Brunswick via de nombreuses municipalités du Québec. Dans le but de faire contrepoids à autant d’hérésie, l’IEDM a donc sollicité l’aide d’un allié qu’il savait ne pouvait les trahir : le sondage d’opinion.
Le Fonds vert au service des pollueurs
Les derniers jours ont été riches en démonstration de l’improvisation et l’opacité dans la gestion du Fonds vert par les ministères de l’Environnement et des Transports du Québec. De manière plus frappante, c’est le manque de vision économique et environnementale qui apparaît le plus évidente.
C’est pour quand le transport en commun?
On le sait, le gouvernement du Québec souhaite diminuer de 37,5 % ses émanations de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2035. Or, pour le moment, aucune réelle action concrète n’a été annoncée, outre un timide soutien à la voiture électrique. Si le gouvernement était le moindrement sérieux dans sa démarche, il investirait dans le transport en commun. Cette décision serait non seulement intéressante d’un point de vue écologique, mais aurait surtout un impact positif sur l’économie du Québec.
Impacts économiques et environnementaux du transport en commun
Sortir du pétrole… et de l’automobile
Le souvenir de la COP 21 plane au-dessus du plus emblématique des salons automobiles nord-américains, qui s’est ouvert hier à Detroit au Michigan. À Paris, il y a un mois, la 21e Conférence des Parties sur les Changements climatiques s’était achevée sur la promesse formulée par les pays participants de limiter leur impact sur le climat grâce à une réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. Bien qu’il faille reconnaître les côtés positifs de cet accord, il faut aussi impérativement garder à l’esprit que c’est seulement en revoyant de manière radicale nos modes de production et de consommation que l’on peut espérer éviter des bouleversements climatiques désastreux.