Richard Martineau, chroniqueur hyperactif (ai-je le droit de dire ça sans billet du médecin? c’est une figure de style) que l’on peut lire dans le Journal de Montréal et sur son blogue, qu’on entend à la radio, qui anime sa propre émission en plus d’être l’invité de plusieurs autres, Richard Martineau donc, dis-je, poursuit un média indépendant, un chroniqueur et un caricaturiste pour diffamation et atteinte à la réputation. De toute évidence, il ne leur reproche pas la perte de tribunes (et ce n’est pas un souhait, juste un constat)… Sous le couvert de la satire, est-ce qu’on serait allé trop loin (« on » comme pronom indéfini, je n’ai rien à voir avec le texte)?
Catégorie : Autre
Changer le Québec
Pour sortir de l’impasse, l’IRIS lance un livre : Cinq chantiers pour changer le Québec, rien de moins. Nous voulons brasser la cage, sortir de nos habitudes et nous donner de nouveaux horizons… parce que, disons-le, la situation actuelle est désespérante.
L’économie : le malade imaginé
Deux articles partagés sur les réseaux sociaux ont retenu mon attention dans les derniers jours. Le premier porte sur « l’épidémie silencieuse qui tue les Américaines ». Le journaliste de Radio-Canada Yanik Dumont Baron s’est rendu en Oklahoma pour enquêter sur les raisons derrière la baisse récente de l’espérance de vie des Américaines blanches. « Officiellement, » relate le journaliste, « les experts ne savent pas trop comment expliquer ce recul. Les théories tournent autour de la pauvreté, du manque d'éducation et d'occasions, de l'isolement. Les proches endeuillés parlent de surdose, de suicide, d'alcool; les signes d'un malaise plus profond qui afflige une partie des États-Unis. ».
OFFRE D’EMPLOI: Chercheur·e en économie, fiscalité ou finances publiques
L’IRIS, un institut de recherche sans but lucratif, indépendant et progressiste, a été fondé en 2000. L’Institut produit des recherches sur les grands enjeux de l’heure (partenariats public-privé, fiscalité, éducation, santé, environnement, etc.) et diffuse un contrediscours aux perspectives que défendent les élites économiques.
La Sentinelle : une succulente exception
Vous le savez peut-être, une entreprise à but lucratif ne peut pas être partenaire de l’IRIS. En conséquence, elle ne peut donner un montant d’argent récurrent pour faire partie de son conseil stratégique, l’instance consultative bisannuelle lors de laquelle l’équipe de chercheur·e·s de l’IRIS discute des enjeux économiques, sociaux et politiques avec ses plus proches allié·e·s. C’est une règle chez nous.
La leçon d’organisation du Conseil du Patronat | Recension et commentaire du livre : Ghislain Dufour. 2016. Dans les coulisses du patronat. Brins de mémoires 1969-2000.
C’est en plein milieu des années 1960 que le milieu des affaires québécois a commencé à s’organiser sous forme de groupe de pression. À ce moment, les pouvoirs publics déployaient des projets et mettaient en œuvre des réformes législatives qui favorisaient le développement humain et social de la population. Aussi étonnant que ça puisse paraître, ce sont même le gouvernement Lesage et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) qui ont demandé à dialoguer avec un interlocuteur qui agirait à titre de porte-parole patronal : de là est né le Conseil du patronat du Québec (CPQ).
Des idées pour des cadeaux de Noël
C’est Noël dans quelques jours et si vous célébrez cette fête en offrant des cadeaux, voici quelques idées qui vous permettront peut-être de trouver ce qu’il vous manque. Si toutefois ce rituel devenu pour plusieurs bien trop consumériste vous pèse, pourquoi ne pas considérer simplement un Noël sans achat?
Donner une valeur au monde
Si partout on nous propose des « débats », les vrais débats sont rares. Plus encore sur les questions économiques. Je participe très souvent à des échanges dans les médias avec nos collègues de l’Institut économique de Montréal (ou du Conseil du patronat, ou de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, ou de l’Institut Fraser…) qui sont présentés comme des débats, pourtant il ne s’agit à peu près jamais de débats. Il s’agit plutôt, au mieux, de présenter quelques arguments soutenant deux thèses opposées; au pire, de combats de coqs puérils où l’essentiel est de bien paraître.
Réplique à Céline Hequet: l’économie autrement
Le 8 octobre dernier, en réponse à notre article sur l’intérêt de l’analyse économique en terme d’externalités, Céline Hecquet soutenait la thèse générale que « loin de révolutionner la science économique, cette approche va plutôt dans le sens des réformes néolibérales des 30 dernières années ». Bien que cette critique mette le doigt sur certains points intéressants, et nous y reviendrons, nous croyons qu’elle présente une mauvaise interprétation de notre position et procède d’une utilisation abusive du concept de néolibéralisme.
Le communautaire en grève
Disons qu’il ne manque pas d’action sur la scène des luttes sociales québécoises par les temps qui courent : lutte contre l’austérité, grèves dans le secteur public, chaînes de parents qui se portent à la défense de l’école publique, opposition au projet Énergie Est, etc. À cela s’ajoute depuis hier un mouvement de grève regroupant 1300 des 4000 organismes communautaires du Québec.
Peut-on régler les problèmes de marché par plus de marché?
Le 29 septembre dernier, Samuel Caron et Hugo Morin publiaient sur le blogue de l’IRIS un billet intitulé « Économie et externalités : les profits et les pertes dont on ne parle pas ». On y oppose une analyse dite « classique », qui ne tiendrait compte que des coûts et des bénéfices directs, à une analyse qui donnerait « une vue d’ensemble de la société », soit celle qui tient compte des externalités. Cependant, loin de révolutionner la science économique, cette approche va plutôt dans le sens des réformes néolibérales des 30 dernières années. Voyons pourquoi.
Économie et externalités : Les profits et les pertes dont on ne parle pas
Contrairement à certaines idées reçues au sujet de la science économique, celle-ci n’est pas nécessairement insensible aux préoccupations d’ordre environnemental et social, au bien-être des individus, de la faune, de la flore et de la société prise dans son entièreté.