L’État assureur : quand la collectivité se porte au secours du privé

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Au printemps dernier, l’IRIS présentait une série de vidéos portant sur le néolibéralisme. Nous y proposions une lecture qui va à l’encontre de l’idée largement répandue selon laquelle le néolibéralisme est synonyme de retrait de l’État ou encore de diminution de sa taille. Nous avons plutôt montré que c’est la nature de son intervention qui se transforme. Trois qualificatifs nous servent à décrire cette nouvelle réalité : l’État est facilitateur, puisqu’il encourage et soutient l’investissement privé. Il est distributeur, en ce sens qu’il a recours, autant que faire se peut, à la sous-traitance. Enfin, il est compétitif, c’est-à-dire qu’il réorganise les services publics de manière à les rendre concurrentiels.

La part financière de notre économie

Dans un texte très intéressant de Christian Cauvin publié dans un numéro hors-série d’Alternatives économiques, on trouve un graphique particulièrement révélateur du poids grandissant de l’économie financière. Le voici :

Graphique 1 : Dividendes et excédent d’exploitation en France, base 100 en 1993 (1993-2006)

Graphique 1

Source : CAUVIN, Christian, L’insoutenable dynamique du capitalisme financier, Alternatives économiques, Hors-série, no 97, 3e trimestre, 2013, p.31.

Nationalisation à la chypriote

Chypre, l’un des 27 États membres de l’Union européenne (UE), a posé un geste révélateur de la poursuite de la crise qui sévit de l’autre côté de l’Atlantique. Bien que considérablement plus petit, ce pays d’un million d’habitants appartient avec d’autres États du sud de l’Europe tel que la Grèce ou le Portugal, au groupe des pays dont la situation économique (et sociale) ressemble à celle d’une bicyclette sur un fil de fer. Le risque de ces économies, c’est la faillite… et potentiellement une crise européenne et mondiale.

Le FMI tirera-t-il les leçons de ses erreurs ?

En ce début d’année 2013, les spécialistes du FMI reconnaissent que les mesures d’austérité mises en œuvre pour assainir les finances publiques des pays d’Europe n’ont fait qu’accentuer leurs difficultés en provoquant des reculs économiques bien plus prononcés que prévu.

L’opulence en temps de crise

La crise en Europe n’est pas qu’une calamité pour les investisseurs et les « super riches ». Le cas du Portugal est à cet effet révélateur. À l’heure où la population de ce pays est affectée gravement par d’intenses mesures d’austérité, quelques vieux routiers du capitalisme financier de ce pays récoltent les fruits de l’effort collectif.

La France du PS: La mission impossible de l’emploi

En France, l’enjeu de l’emploi n’est pas neuf. Le Couperet, de Costa-Gavras, illustrait déjà en 2005 une société française obsédée par l’emploi et le spectre du chômage. Sous une atmosphère de sauve-qui-peut, les personnages de ce film sont tous anxieux à l’idée de perdre leur boulot ou deviennent prêts à tout pour en dénicher un.

Crise et politiques d’austérité

Les économies occidentales sont entrées, depuis 2008, dans une crise de croissance sans précédent. Alors que les enseignements de John Maynard Keynes voudraient que les gouvernements augmentent leurs dépenses pour stimuler l’économie et relancer l’accumulation, ces derniers ont plutôt choisi de mettre en place des politiques d’austérité et de compression des dépenses gouvernementales.

La crise de la zone euro : un point de vue hollandais

Tenter d’identifier les acteurs centraux qui prennent en charge la crise de la zone euro ressemble à chercher une aiguille dans une botte de foin : un nombre infini d’institutions et de pays plus ou moins puissants sont en apparence responsables du sauvetage de l’Union économique et monétaire en Europe.

Les dernières manœuvres de la Banque centrale européenne et ses conséquences

Le professeur de l’Université de Leeds Hugo Radice publiait récemment un article décrivant les dernières manÅ“uvres de la Banque centrale européenne (BCE) et ce qu’elles présagent pour l’avenir de l’Europe. Ce billet en reprend les idées principales.