Nationalisation à la chypriote

Chypre, l’un des 27 États membres de l’Union européenne (UE), a posé un geste révélateur de la poursuite de la crise qui sévit de l’autre côté de l’Atlantique. Bien que considérablement plus petit, ce pays d’un million d’habitants appartient avec d’autres États du sud de l’Europe tel que la Grèce ou le Portugal, au groupe des pays dont la situation économique (et sociale) ressemble à celle d’une bicyclette sur un fil de fer. Le risque de ces économies, c’est la faillite… et potentiellement une crise européenne et mondiale.

L’opulence en temps de crise

La crise en Europe n’est pas qu’une calamité pour les investisseurs et les « super riches ». Le cas du Portugal est à cet effet révélateur. À l’heure où la population de ce pays est affectée gravement par d’intenses mesures d’austérité, quelques vieux routiers du capitalisme financier de ce pays récoltent les fruits de l’effort collectif.

Danger: austérité

Les politiques d’austérité budgétaire mises en œuvre par plusieurs gouvernements dans le but de contrer la hausse de l’endettement public suite à la crise financière et économique de 2008-2009 ont plutôt pour effet de freiner l’élan de la reprise et d’alimenter une spirale récessionniste à l’échelle planétaire.