La COP26 ou comment inculquer le statu quo néolibéral

Photo: COP26

Blogue de l’IRIS – Voilà quelques semaines déjà que la COP26 est terminée. Cette conférence des parties, dont l’existence même démontre qu’il y a bel et bien une crise climatique, permet de sensibiliser l’opinion publique et de trouver des solutions à l’échelle internationale en vue de remédier à ce problème planétaire. Or, son bilan représente à bien des égards un échec.

Croissance et environnement peuvent-ils faire bon ménage?

Photo: Thomas Richter

Aux États-Unis, le contexte pandémique et la crise climatique ont fait croître l’intérêt pour un « Green New Deal » (GND), une série de mesures de relance économique qui comprendraient entre autres des investissements substantiels dans les technologies vertes. Les appels à une « relance verte » sont aussi nombreux au Canada et au Québec.

Pourquoi divulguer à l’avance un rapport du GIEC aux médias ?

Photo: Mélissa Bradley

Au mois d’août dernier, nous apprenions que les médias CTXT et MR Online avaient obtenu les premières versions du résumé et du premier chapitre du prochain rapport du groupe III du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Ces documents indiquent clairement que le modèle de croissance économique sur lequel repose l’économie capitaliste n’est pas viable pour la planète. Alors que la prochaine rencontre internationale sur le climat, la COP26, se tiendra en novembre prochain, on peut se questionner sur les raisons qui ont poussé les scientifiques du GIEC à dévoiler leurs conclusions aux médias.

Les technologies « propres » au service de la relance d’un capitalisme « vert »

Photo: Andrew Roberts

L’environnement s’est imposé comme un sujet prioritaire de la présente campagne électorale fédérale. Alors que le prochain gouvernement aura pour tâche de planifier la relance économique pour se relever du choc de la COVID-19, le discours entourant la  création d’emplois verts est populaire.