Leçons tirées de la campagne électorale au Québec

Photo: Wilfredor (Wikipédia)

Après 30 jours de campagne électorale, la CAQ a été réélue avec une majorité encore plus confortable qu’en 2018. Si certains résultats ont été prévus dès le déclenchement des élections (personne n’est surpris que François Legault soit encore premier ministre), la campagne ne s’est pas déroulée sans rebondissements.

Que propose la gauche « radicale » en France ?

Photo: Jeanne Menjoulet (Flickr)

Retournement de situation en France. Quatre semaines après le premier tour des élections présidentielles qui s’était soldé par l’exclusion des candidat·e·s de gauche au profit de la droite (représentée par Emmanuel Macron) et de l’extrême droite (représentée par Marine Le Pen), la gauche française renaît subitement de ses cendres. Quatre partis se sont groupés derrière Jean-Luc Mélenchon et son parti La France Insoumise (LFI) au sein d’une « Nouvelle union populaire écologiste et sociale (NUPES) ». Leur objectif : faire un maximum de gains aux élections législatives de juin et imposer le candidat de la « gauche radicale » comme premier ministre.

Élections : les cadres financiers et le « réalisme »

Dans un texte récent, Francis Vailles reprochait au cadre financier de la Coalition Avenir Québec (CAQ), du Parti libéral (PLQ) et de Québec solidaire (QS) de manquer de réalisme. En somme, le chroniqueur économique de La Presse nous dit que ces partis promettent la lune sans nous montrer qu’ils peuvent l’atteindre. Si cet argument se défend, la posture politique du chroniqueur qui perce à travers son texte peut, elle, être contestée.