Par le passé, le Québec a développé ses politiques de soutien aux milieux culturels au nom de la défense du principe d’exception culturelle. Essentiellement, ce principe se donnait pour objectif de limiter les effets de la mondialisation de l’industrie culturelle sous dominante anglo-saxonne. Le soutien à l’industrie cinématographique québécoise s’inscrit dans ce contexte.
Par le passé, le Québec a développé ses politiques de soutien aux milieux culturels au nom de la défense du principe d’exception culturelle. Essentiellement, ce principe se donnait pour objectif de limiter les effets de la mondialisation de l’industrie culturelle sous dominante anglo-saxonne. Le soutien à l’industrie cinématographique québécoise s’inscrit dans ce contexte.
Au cours de la dernière année, certains ont complètement remis en doute cette approche. Monsieur Vincent Guzzo, président à la fois de l’entreprise des Cinémas Guzzo ainsi que de l’Association des propriétaires de cinémas du Québec (APCQ), s’est lancé dans une première dénonciation du cinéma québécois à la fin de 2012. M. Guzzo est revenu à la charge en 2013 armé cette fois d’un sondage qui prouverait que les spectateurs québécois veulent entendre plus de « jokes » dans les salles de cinéma de la province.