Je ne me souviens plus

Le propre d’un institut de recherche comme l’IRIS est d’analyser de la manière la plus rigoureuse qui soit des données socioéconomiques afin de mesurer, autant que faire se peut, l’impact des politiques publiques et de notre structure économique sur le bien-être de la population. Ce faisant, nous sommes grandement dépendants, comme quiconque s’intéresse à la société en général, des données que produisent les scientifiques du gouvernement, les organismes de statistiques au pays de même que les universitaires dont les recherches sont financées par des fonds publics.

La dette souveraine dans la tourmente

Blogue PBeaulneDans une récente note, l'IRIS traite de la dette souveraine. Nous assistons présentement à la première grande crise de la nouvelle économie financiarisée et mondialisée, crise consécutive à l’éclatement de la bulle immobilière aux États-Unis qui a entraîné l’implosion d’un système financier débridé et mené le monde au bord du gouffre à l’automne 2008. Cette crise dont les pays avancés ne parviennent toujours pas à s’extirper, et qui plombe maintenant l’essor des pays émergents et en développement, ne constitue que le dernier avatar de l’évolution d’un système chaotique qui intensifie le saccage de l’environnement. Celle-ci a provoqué un gonflement des dettes d’un grand nombre d’États, obligés d’éponger les dégâts : déficits alourdis en raison de la chute des recettes fiscales, déboursés accrus pour les protections sociales et les mesures économiques de stimulation, coût du sauvetage des banques et du soutien du crédit, effets de la spéculation, etc.

Le régime fiscal des entreprises au bénéfice des entreprises financières

Nous avons l’habitude de décrire le régime fiscal des sociétés comme étant au bord de la rupture, comme si toute hausse ou demande supplémentaire de participation des entreprises au financement des services publics relevaient de l’hérésie.