Entre 1991 et 1994, l'espérance de vie des hommes russes dans l’ex-URSS est passée de 64 à 57 ans. Il s’agissait de la pire baisse de l'espérance de vie enregistrée sur une aussi courte période dans un pays qui n'était en proie ni à la guerre, ni à la famine. Les causes relevaient plutôt de l'alcoolisme, des agressions et d’accidents chez les jeunes hommes sans emploi suite à l'effondrement du bloc soviétique et la privatisation accélérée des services publics qui s'en est suivie.
À partir de 1998, la Thaïlande a vu son taux de mortalité dû aux maladies infectieuse soudainement doubler en cinq ans alors qu’il était à la baisse depuis une quarantaine d’années. Ce revirement survenu pendant la crise économique asiatique était principalement dû à une recrudescence du taux d'infections au VIH suite à l'élimination du programme gouvernemental « no condom, no sex » et à l'arrêt de l'envoi de travailleuses et travailleurs sociaux dans les quartiers chauds de la prostitution.