PPP : l’effoirement

La consistance des partenariats public-privé (PPP) ramollit tellement vite qu’on se demande combien de temps encore pourra survivre cette rhétorique pâteuse dans le débat public. Depuis que l’IRIS a publié une note socio-économique favorable à l’interruption des PPP des CHUs montréalais, les mauvaises nouvelles continuent de venir s’abattre sur le corps déjà inerte de cette mauvaise méthode de gestion de fonds et d’infrastructures publics.

Les PPP : Comme acheter une maison avec une carte de crédit

Nous avons publié lundi une évaluation des sommes que le Québec pourrait économiser en mettant fin à l’expérience boiteuse des partenariats public-privé (PPP) pour la gestion des centres hospitaliers universitaires de Montréal, le CHUM et le CUSM. Verdict : les économies pourraient atteindre 4 milliards de dollars durant les trente prochaines années, soit la durée des PPP en cours.

Pourquoi diable alors le gouvernement du Québec s’est-il enlisé dans ce type de partenariat ? Eh bien, en plus du faible de certain-e-s pour la privatisation, les politicien-ne-s aiment cette formule puisqu’elle permet de financer de nouvelles infrastructures sans faire augmenter l’endettement public.