Après la crise : New Deal vert et emplois garantis

Photo: Marc Lautenbacher (Wikipédia)

Le monde dans lequel nous vivions il y a trois semaines n’existe plus. Avant cette pandémie, une certaine légèreté prévalait toujours malgré l’urgence climatique et les inégalités croissantes. Le déni subsistait face aux problèmes structurels graves de notre modèle économique. Désormais, vis-à-vis de l’urgence sanitaire et économique mondiale provoquée par la COVID-19, la légèreté n’est plus possible.

Quel retour à la normale souhaitons-nous?

Photo: Blake Wheeler (Unsplash)

Dans un billet publié sur le blogue de l’IRIS, Guillaume Hébert affirme que la crise de la COVID-19 marque un point de non-retour à l’échelle internationale, qui risque de changer définitivement « notre rapport à la communauté, aux services publics, aux gouvernements, aux chaînes d’approvisionnement, aux frontières et aux relations entre les nations ».

Le retour à la normale n’est pas une option

Photo: Flowizm (Flickr)

Il est raisonnable de penser qu’il n’y aura pas de retour à la normale après cette crise. D’abord, parce que la crise sanitaire modifie déjà notre rapport à la communauté, aux services publics, aux gouvernements, aux chaînes d’approvisionnement, aux frontières et aux relations entre les nations. Ensuite, parce qu’avant même son déclenchement, nos systèmes politiques et économiques faisaient déjà l’objet d’un discrédit qui s’est durablement installé suite à la dernière crise – celle de 2008. Enfin, parce que l’inconséquence de nos représentants face à la crise climatique accentuait elle aussi le sentiment d’une cassure à venir.

Ce qui menace l’économie canadienne

Photo: National Wildlife Federation

Les facteurs qui influencent l’activité économique d’un pays sont si nombreux, et leur évolution est parfois si rapide, qu’il est la plupart du temps risqué de se limiter à un événement ou un phénomène pour prendre le pouls de l’économie ou pour comprendre les soubresauts des marchés financiers.

Une industrie dépendante des fonds publics

En étudiant les cadres financiers des compétiteurs de l’éventuelle usine de l’entreprise Énergie Saguenay (GNL Québec), on réalise que ce projet s’inscrit au sein d’une industrie fortement dépendante de fonds publics. Ainsi, pour voir le jour, Énergie Saguenay devra obtenir au même titre que ses concurrents un important soutien du Trésor public.

En un graphique : Comment se portent les finances des ménages canadiens?

Photo: Daniel Foster (Flickr)

Face à la croissance soutenue de l’endettement des ménages canadiens que l’on observe depuis maintenant une vingtaine d’années au Canada, certains analystes soulignent parfois que le fameux ratio de la dette sur le revenu disponible, qui atteignait 176,23% au 3e trimestre de 2019, n’est pas un fidèle indicateur de la situation des ménages. En effet, ce ratio ne nous permettrait pas d’apprécier la pression qu’exercent les dettes d’un ménage sur ses finances personnelles. 

Le billet vert: les riches contre la planète

Photo: Paul Sableman (Flickr)

Dans un précédent billet, je soulignais que la lutte aux changements climatiques n’est pas une préoccupation uniformément répartie au sein de la société. Je m’étais concentré sur les écarts entre les hommes et les femmes, ceux-ci étant en moyenne plus réfractaires à l’écologisme que celles-là. J’ai également mentionné au passage d’autres facteurs qui font en sorte que les changements climatiques sont perçus différemment d’un individu à l’autre, notamment leur niveau de revenus. J’aimerais aujourd’hui insister sur ce point.

Épargner, un luxe qui n’est pas à la portée de tous

Photo: Pixabay

Les nouvelles économiques ont changé de saveur depuis quelques mois, à la faveur de la bonne tenue de l’économie canadienne et québécoise. Malgré des incertitudes persistantes en lien entre autres avec l’état du commerce mondial, l’actualité est marquée entre autres par la croissance soutenue du PIB, les hausses salariales et la hausse du nombre de postes vacants dans les entreprises. 

Graphique du mois: les surplus de production de cannabis

Photo: Cannabis Tours (Wikipédia)

 

Le mois d’octobre dernier marquait le premier anniversaire de la légalisation du cannabis au Canada. Cet anniversaire a aussi permis de voir les bilans financiers annuels des plus importants producteurs de cannabis du Canada. Les résultats, bien inférieurs aux prévisions, ont entraîné d’importantes baisses de la valeur des actions boursières. Comment expliquer ces résultats?