Que les travailleurs pauvres se trouvent un coloc!

Depuis deux ans maintenant, mon collègue Minh Nguyen et moi publions l’indice du salaire viable au Québec. En gros, on pose la question suivante : combien une personne qui travaille à temps plein doit gagner par heure pour couvrir ses besoins de base et se donner la marge de manœuvre financière nécessaire pour vivre convenablement? 

Le combat des livres

Le gouvernement tiendra bientôt une commission parlementaire sur la réglementation du prix du livre au Québec. Cette proposition vise à baliser pendant les neuf mois suivant sa parution la capacité des détaillants de réduire le prix d’un livre. Les tenants de cette option – chez qui on retrouve des éditeurs, des distributeurs, des libraires et des auteurs – soulignent qu’elle permettra d’assurer tant la diversité des publications au Québec que la survie des petites et même grandes librairies.

Le gouvernement tiendra bientôt une commission parlementaire sur la réglementation du prix du livre au Québec. Cette proposition vise à baliser pendant les neuf mois suivant sa parution la capacité des détaillants de réduire le prix d’un livre. Les tenants de cette option – chez qui on retrouve des éditeurs, des distributeurs, des libraires et des auteurs – soulignent qu’elle permettra d’assurer tant la diversité des publications au Québec que la survie des petites et même grandes librairies. L’Institut économique de Montréal (IEDM) a récemment publié une note économique pour s’opposer à cette politique et Alain Dubuc, chroniqueur économique à La Presse, a aussi émis de sérieux doutes à son endroit. Qui a raison dans cette joute? Analysons la question à partir de deux angles : le prix des livres et la survie des librairies.

Ceux qui veulent exploiter rapidement le pétrole d’Anticosti

Ce billet est le troisième d’une série sur la question du pétrole. Alors que dans notre dernier texte nous nous sommes penchés sur les effets environnementaux du développement de cette ressource, celui-ci traitera des acteurs qui participent à créer un faux sentiment d’urgence lié au développement du pétrole au Québec et des acteurs qui en bénéficieront.