Le dévoilement d’un budget amène normalement son lot de surprises et d’excitation. Cette année, le gouvernement fédéral a plutôt fait le choix de faire du surplace. Rien ne bouge, pas d’annonce ni de grande nouveauté. La seule chose qui saute aux yeux, c’est que ce n’est pas un budget que nous avons entre les mains, mais le cadre financier électoral du Parti conservateur du Canada.
Catégorie : Secteur public et communautaire
Le coût de la répression
Avec le printemps reviennent les séries et les manifestations. Si dans le premier cas on assiste à de joyeuses réunions de fêtards et à une euphorie quasi généralisée, les manifestations ne se déroulent souvent pas dans une atmosphère bon enfant.
Une réponse en 5 phrases à Vincent Geloso sur la SAQ
Vincent Geloso nous fait trop d’honneur en nous consacrant beaucoup de son temps. Pour le remercier de toute cette attention, une dernière série de réponses avant d’ennuyer trop les gens assez généreux pour nous lire encore. Tentative de faire court : en une phrase seulement (j’avoue que la dernière est un peu longue), sur les cinq points qu’il soulève.
Le mirage albertain (et réponse à M. Geloso)
Dans un billet de blogue récent, Vincent Geloso, souligne des limites à notre étude sur la SAQ. Il est bien aimable de consacrer autant de mots à discuter notre étude, mais il me semble qu’il aurait été plus juste de sa part de partir des véritables affirmations de l’étude que de celles qu’il présume.
Privatiser la SAQ, un risque pour les finances publiques?
Privatiser la SAQ est une idée qui refait surface régulièrement. Que ce soit dans le rapport Godbout-Montmarquette de l’an dernier ou encore dans le livre d’Éric Duhaime La SAQ pousse le bouchon!, le monopole public est pris à partie. Dans un billet qui sera publié demain, mon collègue exposera en quoi cette privatisation ne serait pas bénéfique pour les consommateurs et les consommatrices du Québec. Aujourd’hui, attardons-nous à étudier les conséquences d’une telle politique pour les finances publiques.
Après l’austérité, le beau temps?
Mission accomplie pour le ministre des Finances Carlos Leitão, qui est parvenu à présenter un budget équilibré le 26 mars dernier. C’est évidemment au prix d’importantes compressions que cet objectif a été atteint. Au nom de la « rigueur », le gouvernement Couillard a offert aux citoyen.ne.s du Québec des coupures tous azimuts dans les services publics : réduction du budget des universités, des commissions scolaires, des municipalités, diminution des effectifs de la fonction publique, fusion d’établissements de santé, révision des règles de financement des CPE, etc.
Privatiser la SAQ?
Fonds des générations : s’endetter pour des peanuts
La semaine dernière, le ministre des Finances était très fier d’annoncer le retour du Québec au déficit zéro. Pour l’occasion, il s’est bien gardé de faire la liste des compressions, des diminutions de service et des coupures d’emploi qui furent nécessaires à l’atteinte du Saint Graal budgétaire.
Budget 2015 : L’austérité silencieuse annonce la suite du plan néolibéral
Pour tout vous dire, il n’y a aucune annonce dans le budget 2015-2016 du gouvernement du Québec. Tout ce qui compte avait été annoncé dans le budget précédent : des compressions que le gouvernement évalue à une hauteur de 5,5 G$. Si tout va selon les intentions du gouvernement : les employés du secteur public n’auront pas de hausse salariale, des emplois seront coupés, les services seront compressés, on continuera d’imposer un pacte fiscal aux municipalités… Toutes des mauvaises idées déjà annoncées (que notre collègue Minh Nguyen a compilé dans ce document).
La dette : une raison pour se faire mal?
Dans un récent rapport et dans les entrevues qui l’ont suivi, l’économiste Robert Gagné défend avec véhémence qu’il faut rapidement rembourser la dette. Trop endetté, le Québec sacrifierait de plus en plus de ses ressources dans le paiement d’intérêts sur sa dette et mettrait en danger son développement économique et les services aux citoyen.ne.s.
Rapport Godbout : poursuite de la révolution tarifaire sous vernis progressif
Luc Godbout frappe encore. Après avoir préparé le terrain à Raymond Bachand il y a maintenant cinq ans pour l’instauration de la révolution tarifaire, il revient à la charge. Le rapport déposé hier est clair : les Québécois et les Québécoises pourraient avoir droit à 3,4 milliards $ de baisses d’impôt et à l’annulation de la très impopulaire contribution santé. En contrepartie toutefois, ils devront payer plus de taxes et absorber d’importantes hausses de tarifs.
Vingt ans de budgets de gauche
Le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) publie cette année son vingtième budget «alternatif ». Il s’agit d’une alternative progressiste à ceux qu’adoptent année après année les gouvernements conservateurs et libéraux qui se succèdent à Ottawa. À quand l’adoption d’un premier budget de gauche dans la Confédération canadienne ? Un budget qui ne répondrait pas d’abord aux intérêts d’une élite d’affaires ?