Bien communiquer avec son médecin est bon pour la santé

Bon nombre de gens considèrent les médecins comme des experts de la médecine en tant que « science ». En trente ans de métier comme omnipraticienne, j’ai appris que maîtriser l’« art » de la médecine est tout aussi important. Et que la relation thérapeutique empreinte de sollicitude que nous entretenons avec nos patients en constitue le fondement.

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S’occuper de la « fragilisation » plutôt que du « vieillissement » ?

Lorsqu’un patient âgé connaît un état de crise lié à sa santé au Canada, notre système de santé lui offre habituellement un excellent service, ce qui est une bonne nouvelle. Cependant, la santé et la qualité des soins de santé sont déterminées par plus que la seule capacité du système à réagir aux urgences médicales.

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Comment définir une position progressiste sur les transferts canadiens en santé ?

Faut-il se ranger du côté de Gaétan Barrette et des revendications historiques du Québec ? Ou faut-il voir en Jane Philpott un rempart désespéré contre le travail acharné de démolition du système socio-sanitaire québécois par le premier ? Ou faut-il adopter la simplicité volontaire libertarienne de l’Institut économique de Montréal (IEDM) qui proposait dans Le Devoir jeudi de ne pas trop s’en faire avec les transferts et de plutôt accélérer la mise en compétition des hôpitaux ?

La nouvelle grille tarifaire des omni est sexiste

On apprenait récemment que la Dre Évelyne Bourdua-Roy avait subi une baisse de salaire de 15 % à cause de son congé de maternité. En effet, pendant ce congé, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) a signé une entente avec le ministère de la Santé et des Services sociaux afin d’adopter une nouvelle grille tarifaire. Cette grille prévoit une prime pour les médecins qui suivent plus de 500 patient·e·s, en réponse à la difficulté d’accès aux omnipraticien·ne·s que connaît actuellement la province, alors qu’environ le tiers de Québécois·e·s n’ont toujours pas de médecin de famille.

Les fédérations médicales ne manquent pas de culot

Cette semaine, une rare bonne nouvelle nous est venue de Québec. Le gouvernement, son ministre de la Santé en tête, a annoncé son intention d’éliminer les frais accessoires que les médecins exigent de leurs patients en clinique privée. Ces frais illégaux ont été tolérés de nombreuses années, mais il semble bien qu’avec le tollé général que suscitent les augmentations de la rémunération générale de ces mêmes médecins, il devenait de plus en plus difficile de fermer les yeux.

 

Les médecins au pied du mur

L’IRIS publiait hier une note socio-économique sur la rémunération des médecins québécois. Dans cette publication, nous montrons comment la taille de l’enveloppe budgétaire qui sert à payer les médecins s’est hypertrophiée et pourquoi il est urgent de reprendre le contrôle de ces dépenses. Tant le ministre de la Santé et des Services sociaux Gaétan Barrette que le président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) ont réagi à notre document. Et ils ne l’ont pas aimé.

 

L’arrogance ne séduit pas

Il y a un peu plus de dix ans, La Grande Séduction était à l’affiche dans les salles de cinéma du Québec. Ce film raconte l’histoire de Dr Christopher Lewis, que les habitant·e·s d’un village de la Côte-Nord tentent de séduire bien que ce dernier semble davantage attaché à la débauche montréalaise qu’au proverbial serment d’Hippocrate… Il est navrant de constater que le personnage arrogant du Dr Lewis rejoint l’image que plusieurs se font aujourd’hui des médecins québécois.

L’arrogance majestueuse

On finit par oser. On se redresse un moment, on arrête et on respire. On lâche prise deux minutes et on prend tranquillement la mesure du champ de bataille, de la batterie de réformes et de l’ampleur de la transformation. De la déraison et des éclopés. On se dit que c’est de la folie bien entendu mais on ne peut pas le dire trop fort ni trop simplement parce qu’on dira de nous qu’on refuse le « changement ». Or, c’est l’incantation du changement qui fait élire tout le monde. Quitte à changer n’importe quoi, n’importe comment et de couvrir le résultat de l’opération par une majestueuse arrogance.