La bataille de l’eau gaspésienne

Il y a un peu plus d’un an, j’avais écrit un billet sur la pétrolière Gastem qui poursuivait la municipalité de Ristigouche Sud-Est. Celle-ci avait adopté un règlement pour protéger son eau et cela aurait contrevenu aux activités de la pétrolière. Je concluais mon texte en indiquant qu’il était déplorable, selon moi que le gouvernement Couillard ne s’en mêle pas.

Subventions à la voiture électrique : bonne ou mauvaise politique ?

Récemment, l’Institut économique de Montréal (IEDM) publiait une note dans laquelle on concluait que la subvention gouvernementale pour financer la voiture électrique était une mauvaise politique publique. Ayant moi-même été critique de ce programme, il m’a semblé intéressant de voir sur quelles bases les chercheurs de l’IEDM et de l’IRIS pouvaient bien se rejoindre. Spoiler alert : elles sont peu nombreuses.

Le Canada de Justin Trudeau ne sera pas vert

Soyons francs, les expressions « développement durable », « transition écologique » et « économie faible en carbone » sont généralement édulcorées et vides de sens dans la bouche des élites politiques canadiennes. Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter l’argumentation de Justin Trudeau, qui espère financer la transition écologique grâce à des pipelines qui transportent du pétrole sale. C’est tout simplement risible.

Le vernis vert écaillé du gouvernement québécois

Dans les derniers jours, les politiciens font la file, les deux pieds dans l’eau jusqu’aux cuisses, pour nous dire à quel point ils sont préoccupés par la situation environnementale. On empile des sacs de sable pour les caméras, donne une tape d’encouragement dans le dos des sinistré·e·s et promet d’aider ceux et celles dont les maisons se transforment en piscine.

Et si Hydro nous achetait de l’électricité?

J’ai assisté récemment à l’excellente pièce de théâtre documentaire J’aime Hydro de Christine Beaulieu, également disponible en baladodiffusion. La pièce pose notamment la question suivante : pourquoi avons-nous encore besoin de construire des barrages hydroélectriques de grande envergure comme la Romaine alors qu’Hydro-Québec continue d’accumuler d’importants surplus?é

L’hydroélectricité : grande porteuse de développement au Québec?

Dans les derniers jours, je me suis intéressé au plus récent livre de Normand Mousseau intitulé Gagner la guerre du climat : douze mythes à déboulonner publié chez Boréal. Pour ceux et celles qui ne le connaissent pas, monsieur Mousseau est professeur de physique à l’Université de Montréal et directeur académique de l’Institut de l’énergie Trottier sur les enjeux énergétiques. À ce titre, il a co-présidé en 2014 la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec, mais son rapport a été « tabletté » par le Parti libéral lors de son arrivée au pouvoir.

Hydro-Québec et la vente à perte aux États-Unis

Les derniers jours ont été tumultueux pour Hydro-Québec et son projet Northern Pass Transmission (NPT). Rappelons qu’Hydro-Québec se proposait d’investir 1,6 G$  afin de vendre une part de ses importants surplus à la Nouvelle-Angleterre. Cela semblait une bonne nouvelle. Pourtant, le projet avait déjà du plomb dans l’aile. Hydro-Québec semble prendre tous les risques et laisse les bénéfices aux Américains. Le tout en refusant les privilèges accordés à la population américaine à la population québécoise.

 

Cinq raisons de se méfier du projet de REM à Montréal

Comme vous vous en souvenez peut-être, j’ai déjà exprimé ma méfiance à l’égard du projet de train du réseau électrique métropolitain (REM) de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), évalué à 5,9 milliards de dollars, dont au moins 42 % proviendraient de subventions gouvernementales. Dans une note publiée hier, j’ai poussé plus loin en faisant la synthèse des raisons pour lesquelles le gouvernement ne devrait pas aller de l’avant avec le projet.

 

Cachez ce BAPE que je ne saurais voir

Depuis quelques années le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) ne se fait pas aimer des promoteurs de grands projets ni du lobby patronal. Pour comprendre pourquoi, il suffit de lire le récent rapport du BAPE sur le réseau électrique métropolitain (REM), un projet soutenu par le gouvernement. On ne se surprend donc pas de voir le gouvernement Couillard réagir en tentant de mettre en place une nouvelle structure d’évaluation économique qui fera concurrence au BAPE.

 

Le REM : plus avantageux pour la Caisse que pour la population québécoise

On sentait un enthousiasme débordant des classes politiques et médiatiques lorsque la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) annonçait le 22 avril dernier son projet de train électrique : le réseau électrique métropolitain (REM). En tout, 67 kilomètres de rails et 24 stations à Montréal et dans les environs. La CDPQ promettait un réseau rentable, construit rapidement, qui réglerait l’éternelle question du transport en commun entre la Rive-Sud, l’aéroport et l’Ouest-de-l’Île.

 

L’auto en libre-service : une solution à développer davantage

Alors que les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant des véhicules sur nos routes ont connu une hausse de plus de 33 % depuis 1990, il est assez surprenant de constater l’inaction des différents paliers de gouvernement quand vient le temps de soutenir des solutions alternatives. En fait, même s’ils s’évertuent à nous dire qu’ils veulent régler le problème, ils sont souvent contre-productifs.