Les syndicats sont-ils une affaire de vieux? Une sorte de gamique destinée à soutirer des fonds aux travailleuses et aux travailleurs les plus jeunes au profit de leurs aîné.e.s? Le principe de l’ancienneté, de ligne de défense des salarié.e.s contre les décisions arbitraires des employeurs, aurait été, selon certain.e.s, dévoyé de son intention d’origine. Ce serait devenu aujourd’hui une structure permettant de protéger les « pommes pourries » en sacralisant les droits des employé·e·s qui possèdent le plus d’ancienneté.
Qu’en est-il vraiment? Quand on regarde le portrait statistique de qui est syndiqué au Québec, les stéréotypes générationnels sont loin de se confirmer. En lieu et place d’une structure où se sont les baby-boomers qui occuperaient le gros de l’espace, on découvre une réalité bien différente.