L’IRIS décerne le titre de l’Autre personnalité de l’année 2015 à la « Troïka », soit la créature à trois têtes (Commission européenne, Banque centrale européenne (BCE) et Fonds monétaire international (FMI)) qu’on a vu sévir en Europe ces dernières années. La Troïka se mérite notre prestigieuse distinction pour sa victoire in extremis face aux mouvements anti-austérité sur le Vieux Continent. En effet, alors que ces mouvements populaires réclamaient la fin de la chape de plomb économico-austère et appelaient à un retour à la démocratie, la Troïka est parvenue à défendre l’intérêt des élites politiques et financières une année supplémentaire, quitte à paver la voie du pouvoir aux formations politiques d’extrême-droite.
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La Troïka à la Grèce: Même vos enfants y passeront!
L’inhumanité de l’austérité est rendue clairement visible par la souffrance qu’elle inflige aux enfants. Ceci est particulièrement vrai en Grèce, où les enfants ont encaissé une large part des effets négatifs découlant de l’assaut de la troïka.
Piller la Grèce
L’accord du 12 juillet entre la Grèce et les autorités européennes confine le pays à un statut néo-colonial, c’est-à-dire, à devenir un protectorat de la troïka (Commission Européenne, Banque Centrale Européenne, Fonds Monétaire International).
Déficit zéro : Marceau démissionnera-t-il?
Le ministre des Finances et de l’Économie du Portugal, Vítor Gaspar, a démissionné la semaine dernière entraînant ce pays et l’Europe dans un nouveau psychodrame dont les principaux acteurs sont à nouveau l’austérité, la confiance des marchés et l’avenir de la zone euro. Et si au Québec Nicolas Marceau mettait le pied dans la même trappe d’austérité avec sa résorption précipitée du déficit, démissionnerait-il?
Depuis la présentation de son premier budget à l’automne dernier, le gouvernement Marois a été très clair à propos de l’équilibre budgétaire : il est exclu de déroger d’une quelconque façon à cette priorité. Il semble que le gouvernement y voit une condition à sa crédibilité économique. Il a donc maintenu l’objectif du gouvernement précédent d’un retour (inutilement) rapide au déficit zéro. Pour ce faire, le ministre des Finances et de l’Économie Nicolas Marceau s’est résolu à effectuer des coupures aussi douloureuses que douteuses, telles que celles dans l’aide sociale.