Alors que le gouvernement s’apprête à serrer la vis aux syndicats avec des projets de loi qui restreignent leur capacité d’action, doit-on déduire que c’est parce que le taux de syndicalisation est plus élevé au Québec que la productivité y est plus basse ?
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Le 29 novembre, les Québécoises commencent à travailler gratuitement
Alors qu’on craint pour l’égalité entre les femmes et les hommes en raison de la popularité grandissante des idées conservatrices, on peut dire avec assurance que l’an dernier, le Québec a fait du surplace en matière d’égalité salariale.
Syndicalisme | Le Québec : une exception syndicale?
À écouter certains médias, on a l’impression que le Québec serait une exception et que les syndicats seraient plus présents et plus puissants ici qu’ailleurs. Voyons, en comparaison avec le reste du Canada et les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), si notre situation est si exceptionnelle
La communauté noire, actrice oubliée des luttes ouvrières au Québec
À l’été 1961, on pouvait entendre sur les ondes de Radio-Canada la parole de penseurs et penseuses malgaches, haïtiens, sénégalais ou martiniquais affiliés au mouvement littéraire et politique de la négritude.
Les bienfaits du syndicalisme
On ne sait pas encore comment se concluront les négociations collectives du secteur public, puisque les assemblées générales des membres du Front commun s’étaleront jusqu’au 19 février.
Prendre les choses en main en attendant une nouvelle économie
La fondation du syndicat du Frites Alors! sur la rue Rachel à Montréal suscite à l’occasion de vives réactions. Je trouve la suivante troublante : elles et ils ont juste à se trouver un autre emploi si elles et ils ne sont pas contents. Je réponds habituellement qu’il faut repenser notre économie.
Faut-il abolir la formule Rand?
Pour plusieurs, la formule Rand devrait être abolie. En rendant obligatoire la participation au financement des activités syndicales pour chaque personne dont l’emploi est encadré par une convention collective, cette formule serait en contradiction avec nos libertés individuelles. Au-delà des réactions exacerbées et de la démagogie des commentateurs sur cet enjeu, le mieux est peut-être de ne pas trop s’attacher aux principes, mais aux effets qu’aurait une telle abolition. Pour ce faire, une étude des conséquences des lois « right to work » (RTW) aux États-Unis s’avère des plus utiles.
En interdisant la cotisation obligatoire tout en maintenant l’obligation faite aux syndicats de défendre les employé.e.s non cotisants, ce genre de loi vise explicitement à restreindre l’autonomie et la capacité d’action des organisations syndicales. Il ne s’agit aucunement d’assurer un quelconque « droit au travail », mais bien de s’en prendre à un « pouvoir syndical » que l’on fantasme comme étant démesuré.