Faut-il interdire les publicités de voitures à essence ? (2)

Au cours de l’année 2020 au Québec, il s’est vendu près de 20% de voitures neuves en moins qu’en 2019. Malgré cette conjoncture défavorable posée par la pandémie, le constructeur KIA est parvenu à battre le marché en enregistrant une hausse de ses ventes de 4% au Québec comparativement à 2019. Au sommet de son palmarès de vente, son tout nouveau VUS modèle « Seltos ». Quel est le secret du succès de KIA? Dans un communiqué de presse du 13 janvier dernier, KIA attribue sa veine à une savante campagne publicitaire qu’elle décrit sans ambages. Ce billet propose l’analyse critique d’une réussite publicitaire dont on pourrait se passer.

Ce qui menace l’économie canadienne

Photo: National Wildlife Federation

Les facteurs qui influencent l’activité économique d’un pays sont si nombreux, et leur évolution est parfois si rapide, qu’il est la plupart du temps risqué de se limiter à un événement ou un phénomène pour prendre le pouls de l’économie ou pour comprendre les soubresauts des marchés financiers.

La filière des hydrocarbures au Québec : qui est Ressources Utica?

Photo: Michiel1972 (Wikipédia)

Récemment, la filière des hydrocarbures au Québec a vécu d’importants changements sur le plan de ses principaux acteurs, ce qui nous amène à nous poser la question suivante : est-ce que la multinationale Total est l’une des actionnaires de Ressources Utica, la nouvelle détentrice des puits gaspésiens de pétrole Galt?

L’exploitation du pétrole gaspésien n’est pas payante pour le Québec

Depuis maintenant plusieurs années, on nous présente le pétrole de la Gaspésie comme étant un outil important d’indépendance énergétique et de développement économique. Ces idées ont été renforcées par la découverte, par Junex en 2012, du réservoir Forillon, dans le canton de Galt, qui serait le gisement le plus important de l’histoire du Québec.

Lac-Mégantic : il y a anguille sous roche

La semaine dernière, l'Assemblée nationale du Québec a adopté une résolution unanime demandant au gouvernement fédéral de tenir une commission d'enquête publique sur la catastrophe de Lac-Mégantic. La classe politique québécoise réagissait ainsi à la fin des procédures criminelles, qui n’ont pas permis de désigner un coupable. L’Assemblée nationale a eu raison : il y a des choses que l’on ignore et seule une enquête publique permettra de répondre aux questions restées en suspens.

Pipeline Trans Mountain: quand Trudeau manque une bonne occasion de se taire

Lundi, lors de l’annonce du prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal, Justin Trudeau s’est fait interroger sur le sort réservé à un autre projet : le pipeline Trans Mountain. On le sait, les gouvernements néo-démocrates d’Alberta et de Colombie-Britannique sont en guerre ouverte sur la question.

Lac-Mégantic : lettre ouverte au ministre des Transports du Canada

La semaine dernière, un jury a rendu un verdict de non-culpabilité dans le procès criminel de trois travailleurs de la compagnie MMA relativement à la tragédie de Lac-Mégantic. Compte tenu de la position qu’ils occupent dans l’entreprise – tout au bas de la pyramide – et de toutes les responsabilités qu’ils avaient cette nuit-là, c’était une décision juste.

La bataille de l’eau gaspésienne

Il y a un peu plus d’un an, j’avais écrit un billet sur la pétrolière Gastem qui poursuivait la municipalité de Ristigouche Sud-Est. Celle-ci avait adopté un règlement pour protéger son eau et cela aurait contrevenu aux activités de la pétrolière. Je concluais mon texte en indiquant qu’il était déplorable, selon moi que le gouvernement Couillard ne s’en mêle pas.

Pétrole/Uber : quand l’État s’aplatit

Les derniers jours ont été riches en exemples de girouettes politiques. Alors qu’à la conférence de Paris le premier ministre Couillard vantait le côté écologique du Québec et qu’il nous répétait, il y a deux mois, que l’avenir du Québec ne reposait pas sur les hydrocarbures, voilà qu’il propose un projet de loi pro-hydrocarbure pour la politique énergétique. De plus, après des mois de tergiversations sur Uber, durant lesquels il n’a pas appliqué ses propres lois, le gouvernement laisse à la corporation la possibilité d’opérer encore trois mois de plus, le temps de fournir un projet pilote. Bref, sur ces deux sujets, le gouvernement s’est tout simplement aplati.