Legault et les fonctionnaires

Pour un politicien en campagne, dénoncer l’inefficacité des fonctionnaires, c’est comme prendre une photo avec un bébé : ça marche toujours. Le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ), François Legault, a donc promis hier d’en finir avec « le gaspillage et de réduire la bureaucratie au sein de l’État ». Au-delà des clichés et des stéréotypes sur l’image du fonctionnaire inutile, comment a évolué le nombre d’employé·e·s de l’État au Québec dans les dernières années?

Année électorale : les affirmations douteuses du PLQ

En cette année électorale, chaque parti voudra parfaire son image de marque. Au Parti libéral du Québec (PLQ), on cherchera à se défaire une fois pour toutes de l’étiquette gênante du « gouvernement de l’austérité ». Pas vraiment parce que le parti de M. Couillard regrette les coupures qu’il a imposées, mais seulement parce qu’il est difficile de se faire réélire en trainant avec soi l’image d’un incendiaire.

Le gras fait de mauvaises chansons

Vous rappelez-vous du refrain de la chanson libérale la plus populaire de l’été dernier?

Ça allait comme suit : « Les coupures n’affecteront pas les services offerts à la population. On va couper dans le gras ».

Diffusée à travers la province par un appareil suffisamment puissant, sa mélodie devait couvrir le bruit de la scie à chaine que le gouvernement utilisait pour amputer les services publics. Depuis, elle est sortie du palmarès, ou du moins, le gouvernement ne se donne même plus la peine de la chanter… Comme elle servait de justification aux compressions annoncées dans le budget de juin dernier, il est peut-être intéressant de la syntoniser de nouveau pour voir si son air est encore au goût du jour.

Cachez cette preuve que je ne saurais voir

Les Conservateurs de Stephen Harper continuent leur travail de sape dans le secteur de la recherche réalisée par le gouvernement fédéral. Cette fois-ci, c’est le budget de la recherche du ministère de la Justice, qui produit des études sur le droit, qui vient d’être amputé de 1,2 million de dollars. Concrètement, cette compression de l’ordre de 20% des dépenses en recherche de ce ministère entraînera la perte de huit chercheur.e.s.