Dans cette deuxième chronique, nous nous intéressons à Elinor Ostrom (1933-2012), première femme lauréate du prix « Nobel d’économie ».
Étiquette : pensée économique
Oikía. Regards croisés sur l’écologie et l’économie | Otto Neurath
Oikía signifie « demeure » en grec. Ce mot est à l’origine du préfixe « éco » que l’on retrouve dans écologie et économie. Depuis l’apparition de ces termes, de nombreux intellectuel·le·s ont développé des idées permettant des échanges fructueux entre les deux domaines. Cette série de chroniques en exposera un certain nombre. Aujourd’hui, nous nous intéressons à Otto Neurath (1882-1945).
L’économie : le malade imaginé
Deux articles partagés sur les réseaux sociaux ont retenu mon attention dans les derniers jours. Le premier porte sur « l’épidémie silencieuse qui tue les Américaines ». Le journaliste de Radio-Canada Yanik Dumont Baron s’est rendu en Oklahoma pour enquêter sur les raisons derrière la baisse récente de l’espérance de vie des Américaines blanches. « Officiellement, » relate le journaliste, « les experts ne savent pas trop comment expliquer ce recul. Les théories tournent autour de la pauvreté, du manque d'éducation et d'occasions, de l'isolement. Les proches endeuillés parlent de surdose, de suicide, d'alcool; les signes d'un malaise plus profond qui afflige une partie des États-Unis. ».
Donner une valeur au monde
Si partout on nous propose des « débats », les vrais débats sont rares. Plus encore sur les questions économiques. Je participe très souvent à des échanges dans les médias avec nos collègues de l’Institut économique de Montréal (ou du Conseil du patronat, ou de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, ou de l’Institut Fraser…) qui sont présentés comme des débats, pourtant il ne s’agit à peu près jamais de débats. Il s’agit plutôt, au mieux, de présenter quelques arguments soutenant deux thèses opposées; au pire, de combats de coqs puérils où l’essentiel est de bien paraître.
Sortir du néolibéralisme
Le « modèle québécois », comme incarnation des idéaux progressistes de la Révolution tranquille, posait ses assises sur la réalisation d’un compromis entre croissance économique et partage de la richesse.