Rapport du GIEC: les solutions – comme les obstacles – sont politiques

Photo: Kris Krüg (Flickr)

Le groupe III du GIEC, qui se spécialise dans l’analyse des solutions permettant de contrer les changements climatiques, a publié son rapport hier. La conclusion est non équivoque : les solutions pour limiter le réchauffement planétaire existent (sortir des combustibles fossiles; adopter de nouveaux modes de transport; d’alimentation et d’habitation durables; diminuer le niveau de consommation des pays développés; etc.), mais leur diffusion est freinée. Comment expliquer cette inertie climatique alarmante?

En un graphique : le fossé de la production pétrolière 

Photo: Gerry Machen

Les leaders mondiaux se réuniront à Glasgow au mois de novembre prochain afin de présenter leurs plans respectifs pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris. Or, si l’on se fie aux conclusions contenues dans le premier rapport du groupe Production Gap, qui réunit 4 groupes de recherche et des experts du programme environnemental de l’ONU, l’objectif a déjà peu de chance d’être atteint.

Le dogme climato-sceptique

Alors que les sondages démontrent que plus de 97 % des scientifiques qui travaillent sur le climat s’accordent pour dire que le réchauffement climatique est causé par l’activité humaine, il reste encore une frange de la population qui nie le fait qu’il y a un réchauffement climatique ou que celui-ci est causé par l’activité humaine.

Qui sont-ils? 

Généralement nommés climato-sceptiques ou Climate change deniers, ils représentent autour de 10% des Québécois.e.s. Ils sont plus actifs dans les médias que leur réel poids démographique et semblent particulièrement apprécier s’épandre sur les commentaires de blogue.