Ce texte fait suite à un texte publié vendredi dernier que vous pouvez retrouver ici.
Je terminais mon dernier texte sur la bourse au carbone en indiquant que le SPEDE, type de bourse du carbone qui entrera en vigueur le 1er janvier 2015, risquait de ne pas remplir son mandat. La tonne d’équivalents de gaz carbonique aurait de fortes chances de se transiger à prix modique, ce qui nuirait à la transformation du comportement des industries polluantes, les encourageant à acheter des droits de pollution à bas prix. Or cette situation n’est pas propre au Québec. La dévaluation du prix de la MT CO2e fait partie des réalités et des nombreux échecs la bourse au carbone. Ce second texte tentera d’en présenter quelques-uns.
Il existe deux questions de fond sur la bourse du carbone : est-ce concrètement réalisable et et est-ce souhaitable ? Tentons d’y répondre.