Les données fiscales et le 1 % le plus riche

L'IRIS a publié le 1er octobre dernier une note socio-économique intitulée Les inégalités : le 1 % au Québec. Comme son titre l'indique, cette étude porte en premier lieu sur le «1 % le plus fortuné au Québec». Mais le 1 % de qui? De la population adulte, comme on pourrait le penser? Non! La note le mentionne d'ailleurs dès la page 2 : cette note parle des «déclarant·e·s de revenus», soit des personnes qui ont rempli une déclaration de revenus.

Lorsque l'on veut faire des comparaisons dans le temps avec n'importe quel type de données, il faut toujours se demander si la population visée par ces données est fixe dans le temps. Or celle-ci ne l'est pas… Veuillez noter que j'écris ce billet à la demande de Simon Tremblay-Pepin, un des auteur·e·s de la note, à qui j'ai fait part des conséquences de la variation importante dans la composition de la population étudiée dans les données fiscales entre 1982 et 2010. J'en profite pour le féliciter de son honnêteté intellectuelle.

La majorité silencieuse est derrière le projet de Charte… Que nous disent vraiment les sondages?

Sondage

Au cours des deux dernières années, la majorité silencieuse du Québec aurait coup sur coup appuyé le gouvernement de Jean Charest contre la grève étudiante et la Charte des valeurs québécoises mise de l’avant par celui de Pauline Marois. Dans ces deux « crises », la majorité silencieuse a servi à faire taire la critique qui ne proviendrait de toute manière que d’une minorité. Autant Jean Charest que Pauline Marois ont dit que les sondages étaient derrière eux, que la majorité silencieuse parlait à travers les sondages.

Est-ce que les sondages effectués autour d’un sujet épineux comme la Charte peuvent vraiment représenter ce que pense la population québécoise?

L’IRIS publiera des billets dans le blogue du Journal de Montréal

IRIS_JdM

À partir d'aujourd'hui, l’IRIS diffusera des billets dans le blogue du Journal de Montréal. Certains de ces billets seront également repris dans la version papier du quotidien.

L’équipe de l’IRIS est enthousiaste devant cette occasion de rendre ses idées et ses analyses visibles à un plus grand public et, en particulier, à une partie de la population que l’IRIS a parfois de la difficulté à atteindre.

Cette collaboration ne fera l’objet d’aucun compromis de la part de l’IRIS. En effet, nous choisirons sans aucune restriction les sujets qui seront abordés dans ces billets et ne cèderons aucun droit de propriété intellectuelle au Journal de Montréal sur ce qui y sera publié.

L’IRIS à l’Université populaire d’été des NCS

Cette semaine, du 15 au 17 août, se tiendra à l’UQAM, l’Université populaire d’été organisée par les Nouveaux cahiers du socialisme (NCS). Il s’agit de la 4e édition de cet événement qui permet d’ouvrir des espaces de débats et de réflexions s’adressant autant aux chercheur.e.s qu’aux militant.e.s. Encore une fois, l’IRIS est heureux de s’associer à cette… Continue reading L’IRIS à l’Université populaire d’été des NCS

Les graphiques (8) – Un graphique exemplaire!

Dans le dernier billet de la série que j’ai rédigée sur les graphiques il y a bientôt un an, j’ai conclu en écrivant «il n’est pas dit que je ne reviendrai pas avec d’autres billets sur ce sujet si je trouve des graphiques «intéressants». Ce n’est pas parce que je n’ai pas trouvé de graphiques douteux entre-temps que je n’en ai pas écrit d’autres, mais parce qu’ils n’étaient pas assez intéressants pour justifier un billet. Mais, là, j’en ai trouvé un particulièrement juteux…

Sous-financement : à quand un débat sur les fins?

La semaine dernière, un débat a opposé dans Le Devoir l’ancien recteur de l’Université de Montréal, Robert Lacroix, dans le camp des défenseurs de la thèse du prétendu « sous-financement universitaire », à Martine Desjardins (FEUQ) et Yves Gingras, professeur à l’UQAM.