Qu’on se rassure. Il y a assez de logement pour tout le monde. Il semble bien que la crise soit une chose du passé. À Montréal et dans quelques régions de la province. Mais pas partout. En effet, la crise perdure de façon aigüe dans certaines villes du Québec. On pense ici à Rouyn-Noranda et Sept-Îles, où le taux d’inoccupation n’atteint même pas 1%. En plus d’avoir un taux anémique, ces deux centres régionaux ont un autre point en commun : ce sont des villes qui connaissent un certain « boom » économique lié aux ressources naturelles. Ainsi, ils connaissent présentement un afflux de travailleuses et de travailleurs qui viennent trouver un emploi pendant que le prix des ressources favorise leur extraction.
Ailleurs dans le monde, on assiste à des migrations similaires. Avec la découverte et l’exploitation du gaz de schiste en Pennsylvanie, les conséquences sur le marché du logement sont sans précédents. Au cours des dernières années, le coût des loyers a triplé dans certains comtés. La cause en est très simple : l’offre et la demande. Alors que le nombre de logements disponibles est inférieur à la demande, le salaire de ceux et celles qui cherchent explose.