Ne versons pas un sou dans ce qu’il reste de Bombardier

Nous apprenions hier que Bombardier va procéder à une énième compression de personnel. Le PDG Éric Martel affirme sans rire que c’est une bonne nouvelle pour les quelque 10000 employés restants, car cette suppression de postes solidifie les reins de l’entreprise et leur assure un avenir au sein de Bombardier. Les 1600 personnes qui seront bientôt au chômage avaient pourtant entendu le même discours lors des dernières vagues de licenciement en 2019 et 2020.

Rendre l’achat québécois obligatoire ?

Un reportage du Journal de Montréal révélait toute l’ampleur des problèmes liés à l’usine d’assemblage de Bombardier à La Pocatière. Cette usine où ont été construits depuis 1974 plus de 6000 wagons de train et de métro risque de fermer ses portes d’ici 2020 si Bombardier met à exécution son plan de transformation. Pour que Bombardier maintienne l’usine, il faudrait que celle-ci augmente significativement son carnet de commandes. Alors qu’un habitant sur dix de la région travaille à l’usine, il est clair que la réussite de Bombardier est préoccupante pour le Bas-St-Laurent.