Nouveau livre de l’IRIS : Détournement d’État

Le souvenir que gardent probablement bien des gens de la Commission Charbonneau est celui d’entrepreneurs en construction déballant les menus détails de leurs stratagèmes de collusion et de financement politique illicite. À côté de cela, quelques rares élus se sont retrouvés devant les tribunaux pour se défendre face à des allégations de fraude ou de corruption. On a pu conclure de cette situation qu’il s’agissait d’un cas classique de « pommes pourries » : des gens d’affaires malintentionnés ont tenté de corrompre des politiciens pour obtenir davantage de contrats, tandis que des femmes et des hommes ont cherché à financer leur parti en promettant à des entrepreneurs de leur donner du travail.

Le triste bilan d’une campagne décevante

La campagne électorale se termine aujourd’hui. Au final, cette ronde aura été décevante. Les sujets qui ont pris le plus de place ont tous été abordés de manière stérile. Après 8 mois de déchirements sur la charte, qu’est-ce qu’il restait à dire? Encore plus devant des partis qui martèlent leurs mêmes positions, sans fléchir, depuis le début. Quant au référendum, c’est beau. On a compris. Personne n’en veut, même si certains aimeraient bien qu’on en veuille un. Sur l’intégrité, difficile de clore le sujet avant la fin des audiences de la commission Charbonneau.