À l’heure où on se parle, les ministres des Finances du Canada et des provinces canadiennes sortent à peine de leur réunion au lac Meech où ils ont été incapables de dégager un consensus au sujet des retraites. Cette année, on en aura beaucoup parlé, des retraites, avec le Rapport D’Amours, la mise en place des RVER et la campagne électorale municipale. Alors que la préoccupation semblait être jusqu’à présent de trouver un moyen de sauver et d’améliorer le taux de couverture (le nombre de personnes ayant un régime de retraite) et le taux de remplacement (les prestations à la retraite comparées au salaire précédent) tout en diminuant le poids des déficits dans les budgets des employeurs, le gouvernement fédéral semble maintenant essayer de changer l’enjeu. Les Canadien·ne·s à la retraite jouissant d’un des meilleurs systèmes lorsqu’on le confronte à ceux des autres pays comparables, aucune modification n’est nécessaire, rien ne doit être espéré à ce palier. Toute réforme demandant un investissement devra attendre les conditions gagnantes. Lesquelles? On le saura quand on les verra.
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