La hausse des frais de scolarité est synonyme de désinvestissement public
11 octobre 2011
Troisième capsule sur la hausse des frais de scolarité. Notre collègue Eric Martin s’attaque à l’argument voulant que les universités soient refinancées par l’augmentation de la participation étudiante.
En fait, comme il le souligne, sur le long terme la part du financement des universités assumée par le public a diminué alors que celle des étudiant-es croissait. Le gouvernement n’a donc pas maintenu sa participation au même niveau.
De plus, la hausse des frais transforme le rapport des étudiant-es à l’université. Au lieu de la comprendre comme un service public auquel ils ont accès, les étudiant-es perçoivent leur formation universitaire comme un investissement devant rapporter, ce qui les pousse à adopter un attitude clientéliste bien différente de celle que devrait avoir un-e étudiant-e qui vient apprendre.