Les résultats aux élections européennes ont de quoi décourager. En particulier, la montée à 25% du Front national (FN) en France qui est accompagnée d’une ascension de partis équivalents au Danemark, au Royaume-Uni et en Autriche. Cette percée, même si dans un contexte d'élections rarement considérées importantes par les électrices et électeurs européens inquiète à juste titre. Par ailleurs, on note aussi qu’en Grèce c’est le parti de gauche Syriza qui est arrivé premier avec près de 30% des voix. Pendant ce temps, les « grands partis » traditionnels essuient des défaites historiques. Ces résultats sont symptomatiques d’un changement politique qui ne touche pas que l’Europe. Il est bien réel chez nous aussi. Il est possible que nous arrivions à une période où l’hégémonie des partis centristes tire à sa fin.
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