Paul Romer est le nouvel économiste en chef de la Banque mondiale (BM). Il est un économiste de terrain qui trouve que trop de ses collègues se cachent derrière le « mathiness », soit l’utilisation d’équations dans l’objectif de cacher des arguments idéologiques derrière une impression de rigueur, de complexité et d’inévitabilité. Ce qui l’intéresse, lui, c’est ce qui se passe pour vrai, comment l’application de la théorie se déploie. Et son cheval de bataille, c’est le développement économique et social à travers des « charter cities », soit des villes-projet. Avec cette nouvelle nomination, attendons-nous à ce que la BM change sa stratégie d’aide des pays en voie de développement et passe de l’austérité des programmes d’ajustements structurels aux villes-projet. Est-ce une bonne nouvelle?
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