La hausse des frais met la « valeur » des diplômes en danger
3 octobre 2011
Cette deuxième capsule sur la hausse des frais se penche sur l’étrange argument selon lequel le maintient de bas frais de scolarité menacerait la qualité des diplômes. Selon ce point de vue, les diplômes du Québec seraient sur le point de ne plus rien valoir sur le marché du travail.
Comme le montre Eric Martin, c’est plutôt la transformation de l’université en lieu de capitalisation sur un investissement qu’on réduit la qualité des diplômes. Devant une éducation qui coûte cher les gens sont portés à faire les formations les plus courtes et celles qui donnent accès à un métier pouvant ramener le plus d’argent possible. Inévitablement, cela aura pour effet d’amenuiser le caractère général de la formation, et, ultimement, de faire qu’une fois que la formation technique sera dépassée, il faudra retourner à l’université et payer à nouveau de haut frais de scolarité.