Le projet de loi 106 décortiqué par l’IRIS
1 septembre 2025
Dans cette série d’articles publiés l’été dernier, notre chercheuse Anne Plourde se penche sur le projet de loi 106 et montre que tant le gouvernement du Québec que la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) font fausse route dans leur compréhension des facteurs expliquant les problèmes d’accès aux services de santé subis par la population.
- Manque-t-il de médecins de famille au Québec?
- Les médecins de famille travaillent-ils suffisamment ?
- Quels sont les vrais problèmes derrière le manque d’accès aux médecins de famille?
- Les vraies solutions au manque d’accès aux médecins de famille : l’exemple de la Suède
Faits saillants
- Il y a l’équivalent de 72 % des médecins de famille qui travaillent à temps plein au Québec.
- Les données disponibles suggèrent que le volume de services médicaux moins élevé observé au Québec s’explique par le fait que les médecins de famille québécois passent plus de temps avec chaque patient·e.
- Depuis le début des années 1990, le Québec se situe chaque année au-dessus de la moyenne canadienne pour le nombre de médecins de famille par habitant·e.
- Le cas de la Suède offre des pistes inspirantes pour le Québec. Ce pays se situe en queue de peloton des pays de l’OCDE tant pour le nombre de médecins de famille par habitant·e que pour le volume de services médicaux offert par médecin et, pourtant, se classe parmi les pays ayant les meilleurs indicateurs d’accès aux soins et de qualité des services.