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Le Québec devrait-il faire venir son pétrole de l’Alberta?

10 septembre 2013


Les projets d’oléoduc à l’étude fourniront un pétrole plus polluant que la majorité du pétrole importé d’outre-mer. C’est ce que révèle la note socio-économique que nous avons publiée hier.

On pourrait croire qu’en faisant venir du pétrole d’Alberta ce sera plus écologique parce que c’est plus près de l’Algérie ou de Europe, là où nous nous approvisionnons habituellement. Nos recherches démontrent que ce préjugé est entièrement faux. Si l’on considère l’ensemble de son cycle de vie, le pétrole albertain transporté jusqu’ici par oléoduc sera l’un des plus polluants du monde, 67% plus polluant que celui que nous importons d’Algérie, pays duquel nous importons le plus de pétrole.

Non seulement nous ferions un choix plus polluant en optant pour les oléoducs, mais en plus ce serait pour des bénéfices économiques pratiquement imperceptibles. Par exemple, dans le cas du projet de la Ligne 9B d’Enbridge, on parle d’à peine une centaine d’emplois créés à long terme. Pour l’État, cela représente des revenus d’impôt de 6,3M$ par année, soit 0,01% de ses revenus totaux. Rappelons que le réseau d’oléoducs d’Enbridge est responsable de 73 déversements en moyenne par année. C’est très peu de bénéfices pour un prix très lourd.

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