Pour une ville sans pub
31 octobre 2017
Du matin au soir, nous sommes bombardé·e·s de publicités. Elles sont présentes à la télé, à la radio, dans les journaux et sur Internet, mais aussi sur les panneaux qui longent les routes, dans les transports en commun ou sur les coins de rue. Les salles de bain de bars et de restaurants sont également envahies par la publicité, tout comme les taxis ou les corridors publics. S’il est possible de fermer le journal, la radio ou la télé, il peut s’avérer difficile de se soustraire à la publicité quand celle-ci se trouve sur son trajet à l’extérieur. De plus, celle-ci ne répond pas toujours à des normes très élevées. Plusieurs publicités sont sexistes et utilisent le corps érotisé de femmes pour vendre des produits. Il suffit de penser aux annonces faisant la promotion de sous-vêtements, de parfum ou même de souliers que l’on peut voir dans les stations de métro. Certaines villes comme São Paulo et Grenoble ont fait le choix de se libérer complètement de la publicité extérieure. Est-ce un choix que pourrait également faire Montréal ?